Au lendemain de l'annonce des vainqueurs de l'enchère pour la bande de spectre 700 MHz ( Auction 73 ) aux Etats-Unis, et de l'annonce d'un montant total honorable de 19,6 milliards de dollars, mais qui n'aura pas vu d'attribution pour le Bloc D, celui qui devait permettre de créer un réseau mixte privé et public, les critiques concernant la gestion de l'enchère par la FCC ( Federal Communications Commission ) commencent à poindre.
Cinq membres de la FCC sont ainsi auditionnés par des parlementaires pour faire toute la lumière sur les conditions des enchères, expliquer l'échec du Bloc D et évaluer s'il n'y avait pas moyen d'aller au-delà des 19,6 milliards de dollars collectés.
Car si la FCC tablait sur 10 à 15 milliards de dollars, en haut lieu, on attendait plutôt une fourchette de 20 à 30 milliards de dollars. D'une part, le Bloc D, s'il avait trouvé preneur, aurait assuré au moins 1,3 milliard de dollars supplémentaire ( son prix de réserve ). D'autre part, les conditions d'ouverture du Bloc C, en partie acceptées par la FCC et pour lesquelles Google est venue stimuler l'enchère en cours, auraient inhibé les enchérisseurs.
Le processus de la vente à la découpe en question
Résultat, cet important bloc de fréquences s'est négocié à peine au-dessus du prix de réserve de 4,6 milliards de dollars, au profit de Verizon Wireless. La bataille qui promettait de faire grimper l'enchère n'aura donc pas eu lieu.
Ensuite, c'est le principe même de l'enchère qui est remis en question. Très ouverte, elle devait permettre à des acteurs moyens de prendre pied sur le marché mobile afin de le dynamiser. Or, au final, et assez logiquement, ce sont les grands opérateurs, déjà maîtres des réseaux mobiles, qui ont fait le plein de licences, renforçant encore leur position dominante.
Cette conclusion est d'autant plus intéressante qu'elle fait écho à la situation française, avec sa quatrième licence 3G en suspens pour laquelle le gouvernement étudierait une forme de vente à la découpe plutôt qu'une enchère de la licence en un bloc, avec des conditions d'accès allégées.
Il semble bien que le scénario d'une vente tronçonnée favoriserait surtout les opérateurs historiques, ce qui irait à l'encontre de l'objectif recherché de stimulation du marché alors que la France semble être, selon certaines associations de consommateurs, sous la coupe d'un oligopole que les opérateurs virtuels ( MVNO ) n'ont pas réussi à bousculer. Une situation qui semble d'ailleurs agacer Bruxelles...
Cinq membres de la FCC sont ainsi auditionnés par des parlementaires pour faire toute la lumière sur les conditions des enchères, expliquer l'échec du Bloc D et évaluer s'il n'y avait pas moyen d'aller au-delà des 19,6 milliards de dollars collectés.
Car si la FCC tablait sur 10 à 15 milliards de dollars, en haut lieu, on attendait plutôt une fourchette de 20 à 30 milliards de dollars. D'une part, le Bloc D, s'il avait trouvé preneur, aurait assuré au moins 1,3 milliard de dollars supplémentaire ( son prix de réserve ). D'autre part, les conditions d'ouverture du Bloc C, en partie acceptées par la FCC et pour lesquelles Google est venue stimuler l'enchère en cours, auraient inhibé les enchérisseurs.
Le processus de la vente à la découpe en question
Résultat, cet important bloc de fréquences s'est négocié à peine au-dessus du prix de réserve de 4,6 milliards de dollars, au profit de Verizon Wireless. La bataille qui promettait de faire grimper l'enchère n'aura donc pas eu lieu.
Ensuite, c'est le principe même de l'enchère qui est remis en question. Très ouverte, elle devait permettre à des acteurs moyens de prendre pied sur le marché mobile afin de le dynamiser. Or, au final, et assez logiquement, ce sont les grands opérateurs, déjà maîtres des réseaux mobiles, qui ont fait le plein de licences, renforçant encore leur position dominante.
Cette conclusion est d'autant plus intéressante qu'elle fait écho à la situation française, avec sa quatrième licence 3G en suspens pour laquelle le gouvernement étudierait une forme de vente à la découpe plutôt qu'une enchère de la licence en un bloc, avec des conditions d'accès allégées.
Il semble bien que le scénario d'une vente tronçonnée favoriserait surtout les opérateurs historiques, ce qui irait à l'encontre de l'objectif recherché de stimulation du marché alors que la France semble être, selon certaines associations de consommateurs, sous la coupe d'un oligopole que les opérateurs virtuels ( MVNO ) n'ont pas réussi à bousculer. Une situation qui semble d'ailleurs agacer Bruxelles...