Deux opérateurs mobiles britanniques, T-Mobile UK et 3 UK, ont annoncé récemment un étrange accord, celui consistant à partager leur réseau 3G en vue d'économiser chacun autour de 1 milliard de livres sterling ( 1,34 milliard d'euros ) sur les frais de fonctionnement au cours des dix prochaines années.
Cette co-participation inédite sera très suivie par les observateurs du marché et, en cas de réussite, pourrait donner des idées à d'autres. Il se murmure déjà que les opérateurs Orange UK et Vodafone UK étudient un accord similaire.
Après les dizaines de milliards d'euros dépensés en achat de licences et de mise en place de réseaux 3G, la voix reste le service mobile dominant et les retours sur investissement de la 3G tardent à se faire sentir ( même si l'utilisation de services data commence à frémir ).
Il s'agit donc d'agir sur les frais de fonctionnement des réseaux pour tenter de s'y retrouver en attendant que les services 3G prennent de la consistance, aidés par les débits offerts par l'évolution HSPA ( High Speed Packet Access ), plus attractifs que ceux de la seule 3G ( actuellement 3,6 Mbps contre 384 Kbps pour la 3G UMTS ).
En s'alliant sur la 3G, T-Mobile et 3 espèrent créer le plus grand réseau HSDPA européen mais pour certains analystes, cela n'est qu'un mouvement nécessaire pour les opérateurs et non la formule magique pour générer des revenus à partir de la 3G.
Sans être aussi étendus, des accords de ce type ont déjà été établis depuis 2001 entre divers opérateurs sans fournir pour autant d'avantages décisifs. D'autre part, un rapprochement de ce type soulève des questions réglementaires. Jusqu'à quel point peut-on se rapprocher sans déclencher des procédures pour vérifier que le jeu de la libre concurrence n'est pas altéré, comme c'est le cas pour chaque fusion ?
T-Mobile et 3 indiquent toutefois que le partage de leur réseau 3G n'est pas la première étape d'une fusion en un super opérateur mobile. Leur rapprochement sera effectif dès le début de l'année 2008 et assurera une meilleure couverture des zones rurales.
Cette co-participation inédite sera très suivie par les observateurs du marché et, en cas de réussite, pourrait donner des idées à d'autres. Il se murmure déjà que les opérateurs Orange UK et Vodafone UK étudient un accord similaire.
Après les dizaines de milliards d'euros dépensés en achat de licences et de mise en place de réseaux 3G, la voix reste le service mobile dominant et les retours sur investissement de la 3G tardent à se faire sentir ( même si l'utilisation de services data commence à frémir ).
Il s'agit donc d'agir sur les frais de fonctionnement des réseaux pour tenter de s'y retrouver en attendant que les services 3G prennent de la consistance, aidés par les débits offerts par l'évolution HSPA ( High Speed Packet Access ), plus attractifs que ceux de la seule 3G ( actuellement 3,6 Mbps contre 384 Kbps pour la 3G UMTS ).
En s'alliant sur la 3G, T-Mobile et 3 espèrent créer le plus grand réseau HSDPA européen mais pour certains analystes, cela n'est qu'un mouvement nécessaire pour les opérateurs et non la formule magique pour générer des revenus à partir de la 3G.
Sans être aussi étendus, des accords de ce type ont déjà été établis depuis 2001 entre divers opérateurs sans fournir pour autant d'avantages décisifs. D'autre part, un rapprochement de ce type soulève des questions réglementaires. Jusqu'à quel point peut-on se rapprocher sans déclencher des procédures pour vérifier que le jeu de la libre concurrence n'est pas altéré, comme c'est le cas pour chaque fusion ?
T-Mobile et 3 indiquent toutefois que le partage de leur réseau 3G n'est pas la première étape d'une fusion en un super opérateur mobile. Leur rapprochement sera effectif dès le début de l'année 2008 et assurera une meilleure couverture des zones rurales.