Introduction
Sur le marché des vidéoprojecteurs, ce sont les technologies LCD (Liquid Crystal Display) et DLPTM (Digital Light Processing) qui s’affrontent. Chacune d’entre elles apportant leur lot d’avantages et d’inconvénients. La technologie tri tubes étant de plus en plus rare sur le marché.
Pour une utilisation chez soi, les technologies LCD et DLPTM semblent à priori équivalentes, pour des modèles d’appareils équivalents en termes de prix. Ces technologies bénéficiant généralement de diverses techniques de traitement vidéo destinées à améliorer considérablement la définition de l’image.
Mais certains se demandent sans doute quelle est la raison pour privilégier un vidéoprojecteur plutôt qu’un écran Plasma ou LCD ? Tout simplement parce qu’à l’heure actuelle, c’est le seul appareil qui permet de conserver une bonne définition d’image sans limiter la taille de l’image projetée avec par exemple une image pouvant atteindre 4 mètres de base. Et outre cet aspect, l’encombrement et les possibilités d’aménagement d’une pièce dédiée au Home Cinéma offertes par le vidéoprojecteur surpassent de loin les écrans, quelles que soient les technologies que ces écrans embarquent.
Pour une utilisation chez soi, les technologies LCD et DLPTM semblent à priori équivalentes, pour des modèles d’appareils équivalents en termes de prix. Ces technologies bénéficiant généralement de diverses techniques de traitement vidéo destinées à améliorer considérablement la définition de l’image.
Mais certains se demandent sans doute quelle est la raison pour privilégier un vidéoprojecteur plutôt qu’un écran Plasma ou LCD ? Tout simplement parce qu’à l’heure actuelle, c’est le seul appareil qui permet de conserver une bonne définition d’image sans limiter la taille de l’image projetée avec par exemple une image pouvant atteindre 4 mètres de base. Et outre cet aspect, l’encombrement et les possibilités d’aménagement d’une pièce dédiée au Home Cinéma offertes par le vidéoprojecteur surpassent de loin les écrans, quelles que soient les technologies que ces écrans embarquent.
Le DLP, qu’est-ce que c’est (1ère partie)?
Le DLPTM est une technologie de projection numérique capable de restituer une image fidèle. Pour être plus précis, cette technologie se base sur quatre composantes essentielles :- Une source lumineuse (une lampe à haut rendement),
- Une roue chromatique,
- Une lentille de projection,
- Et un DMD (Digital Micromirror Device).
Une puce DMD avec une vue microscopique de ses miroirs.
Le fonctionnement du DLPTM peut ensuite se schématiser de la façon suivante pour les systèmes de projection de type mono chip, qui s’adresse plus particulièrement aux installations Home Cinéma personnelles.
La lampe à haut rendement génère une lumière blanche qui passe au travers la roue chromatique. Celle-ci segmente alors la lumière (bleu, rouge et vert) avant de la réfléchir vers la puce DMD. Le DMD (Digital Micromirror Device) est un semi-conducteur pouvant renfermer jusqu’à deux millions de miroirs microscopiques, fixés en lignes et en colonnes sur de minuscules charnières, elles-mêmes fixées sur un circuit électronique, et pouvant s’incliner dans un mouvement de va-et-vient plusieurs milliers de fois par seconde. Ces micros-miroirs sont activés/désactivés par un signal électrique numérique (converti à partir du signal vidéo), et basculent soit dans la direction de la source lumineuse, soit dans le sens opposé pour réfléchir la lumière en direction de la lentille de projection.
De manière schématisée, voilà à quoi ressemble les micromiroirs constituant une puce DMD.
Le schéma d'un système de projection mono-chip DLPTM.
Ce qui permet de créer, via cette lentille, un pixel lumineux ou sombre sur la surface de projection (pour faire par exemple du blanc à l'écran, le micromiroir réfléchit la lumière de la lampe vers la surface de projection. Le noir étant obtenu pour sa part en ne réfléchissant pas la lumière), un pixel équivalant à un micro miroir. À titre d’exemple, pour offrir une résolution HD 720p (1280x720), le composant DMD devra intégrer 921 600 micromiroirs. Leur nombre s’élevant à 2 073 600 micromiroirs pour une résolution HD 1080p (1920x1080).
Cette photo illustrant une pâte de fourmi avec les micromiroirs d'une puce DMD
permet de mieux réaliser leur taille réelle, qui est de l'ordre du micron.
Lorsque qu’un micro miroir est activé, celui-ci permet de générer jusqu’à 1024 niveaux de gris clairs. Dans le cas contraire, jusqu’à 1024 niveaux de gris foncés peuvent être générés. Chaque miroir ne réfléchira que la lumière bleue, rouge et verte pour afficher le pixel. C’est alors que le système complexe de l’œil lié à la persistance rétinienne, mélangera naturellement ces couleurs pour obtenir les nuances. Un système mono-chip DMD permet de recréer jusqu’à 16,7 millions de couleurs.
Le DLP, qu’est-ce que c’est (2ème partie)?
Les systèmes de projection DLPTM, dits de très haute qualité, c'est-à-dire prévue par exemple pour les grandes salles de cinéma, intègrent pour leur part trois puces DMD. Le fonctionnement reste alors identique, à l’exception près que chaque puce DMD est dédiée à une seule couleur (bleu, vert et rouge).
Ce qui permet d’obtenir de plus grandes résolutions et une plus grande surface de projection sans perte de qualité. La limite tolérable d’un système mono-chip DMD se situant raisonnablement à une taille de base de l’image de quatre mètres pour les modèles haut de gamme.
Pour les modèles d’entrée et de milieu de gamme, la taille avoisine raisonnablement les 1,8/2,5 mètres. À noter qu’il existe une version intermédiaire dotée de deux puces DMD. D’ailleurs, pour la petite histoire, l’origine de la puce DMD est à mettre sur le compte du Dr. Larry Hornbeck qui créa ce système en 1987.
Le créateur de la puce DMD.
Bien que nous ayons mis l’accent sur les vidéoprojecteurs, la technologie DLPTM est également utilisée, même si cela se fait de moins en moins, avec les rétroprojecteurs. Ces derniers présentent plusieurs avantages :
Toutefois, en termes d’inconvénients, les rétroprojecteurs présentent un ratio taille encombrement bien plus élevé que n’importe quel téléviseur CRT, Plasma ou LCD. Sans oublier un poids plus élevé, certains modèles dépassant allègrement les 100 kilos !
Le règne des rétroprojecteurs dans le domaine du haut de gamme a laissé
sa place aux vidéoprojecteurs, moins couteûx.
Au final, la technologie DLPTM permet de bénéficier d’une image éclatante, colorée, et contrastée (noirs plus profonds), sans oublier la forte limitation de l’effet de pixellisation dû à l’espace entre chaque micro miroir qui est inférieur au micron. Mais aussi une perte en lumière très réduite, ce qui permet d’avoir un rendement lumineux assez élevé. En contrepartie, la lampe à haut rendement qui présente un coût non négligeable (entre 250 et 700 euros approximativement), indispensable à tout système DLPTM ne dispose que d’une durée de vie limitée d’environ 2 à 3000 heures.
Ce qui permet d’obtenir de plus grandes résolutions et une plus grande surface de projection sans perte de qualité. La limite tolérable d’un système mono-chip DMD se situant raisonnablement à une taille de base de l’image de quatre mètres pour les modèles haut de gamme.
Pour les modèles d’entrée et de milieu de gamme, la taille avoisine raisonnablement les 1,8/2,5 mètres. À noter qu’il existe une version intermédiaire dotée de deux puces DMD. D’ailleurs, pour la petite histoire, l’origine de la puce DMD est à mettre sur le compte du Dr. Larry Hornbeck qui créa ce système en 1987.
Le créateur de la puce DMD.
Bien que nous ayons mis l’accent sur les vidéoprojecteurs, la technologie DLPTM est également utilisée, même si cela se fait de moins en moins, avec les rétroprojecteurs. Ces derniers présentent plusieurs avantages :
- Image de grande taille
- Qualité de l’image (claire, lumineuse, rendu des couleurs, peu ou pas d’effets de pixellisation puisque l’espace entre chaque micromiroir est inférieur à 1 micron.)
- Ne nécessite pas une pièce plongée en semi-obscurité ou en obscurité totale
- Intègre généralement le son home cinéma
Toutefois, en termes d’inconvénients, les rétroprojecteurs présentent un ratio taille encombrement bien plus élevé que n’importe quel téléviseur CRT, Plasma ou LCD. Sans oublier un poids plus élevé, certains modèles dépassant allègrement les 100 kilos !
Le règne des rétroprojecteurs dans le domaine du haut de gamme a laissé
sa place aux vidéoprojecteurs, moins couteûx.
Au final, la technologie DLPTM permet de bénéficier d’une image éclatante, colorée, et contrastée (noirs plus profonds), sans oublier la forte limitation de l’effet de pixellisation dû à l’espace entre chaque micro miroir qui est inférieur au micron. Mais aussi une perte en lumière très réduite, ce qui permet d’avoir un rendement lumineux assez élevé. En contrepartie, la lampe à haut rendement qui présente un coût non négligeable (entre 250 et 700 euros approximativement), indispensable à tout système DLPTM ne dispose que d’une durée de vie limitée d’environ 2 à 3000 heures.
Les critères de choix d’un système de projection DLP
Pour finir, voici quelques conseils de base qui vous permettront de mieux choisir votre futur vidéoprojecteur.
À commencer par le critère de luminosité qui, exprimé en ANSI lumens, conditionnera la projection en fonction de votre salon. Ainsi, une valeur de 1000 ANSI lumens s’accommodera parfaitement d’une pièce placée en semi-obscurité. Pour une projection de jour, dans une pièce bien éclairée, un vidéoprojecteur offrant au minimum 2000 ANSI lumens est nécessaire, pour que la restitution de l’image soit correcte.
La lampe à haut rendement d'une système DLP dispose d'une durée de vie moyenne
située entre 2000 et 3000 heures.
Dans ce dernier cas, le ratio de contraste, s’exprimant sous la forme xxx :1, devient alors un critère moins important. Contrairement à en environnement en semi ou totale obscurité, plus adapté au Home Cinéma, ou le ratio contraste devra être le plus élevé possible pour assurer un rendu des couleurs plus naturel. Prévoyez au minimum un ratio de 800 :1 pour assurer un plus large éventail de nuances.
Autre critère bien entendu essentiel, la définition de l’image qui conditionnera la qualité de l’image projetée. D’autant plus si cette dernière est grande, puisqu’une définition élevée permettra de fortement limiter la pixellisation de l’image. Ajoutons à cela le zoom optique qui permet d'ajuster la taille de l'image. Plus celui-ci sera important, plus vous aurez de liberté en termes d’installation. Sans oublier de vérifier les valeurs minimales et maximales de projection, communiquées par le constructeur, pour adapter le système de vidéo projection à votre pièce. Généralement caractérisé par le rapport de projection (distance de projection/largeur image projetée).
Les modèle HD72i300 (à gauche) et HD81 du constructeur Optoma.
Dernier point, les connectiques représentent aussi un critère déterminant dans le choix d’un appareil. Notamment en ce qui concerne la haute définition pour laquelle il vaut mieux privilégier au minimum le port DVI, l’idéal étant de disposer d’au moins un port HDMI.
Pour finir, privilégier les appareils offrant un niveau sonore se situant dans une fourchette de 22 à 32 dB. Plus cette valeur est basse, plus silencieux sera l’appareil.
Tout le monde ne pense pas à porter un regard sérieux aux différentes connectiques.
C'est pourtant un élément indispensable lors d'un achat.
À commencer par le critère de luminosité qui, exprimé en ANSI lumens, conditionnera la projection en fonction de votre salon. Ainsi, une valeur de 1000 ANSI lumens s’accommodera parfaitement d’une pièce placée en semi-obscurité. Pour une projection de jour, dans une pièce bien éclairée, un vidéoprojecteur offrant au minimum 2000 ANSI lumens est nécessaire, pour que la restitution de l’image soit correcte.
La lampe à haut rendement d'une système DLP dispose d'une durée de vie moyenne
située entre 2000 et 3000 heures.
Dans ce dernier cas, le ratio de contraste, s’exprimant sous la forme xxx :1, devient alors un critère moins important. Contrairement à en environnement en semi ou totale obscurité, plus adapté au Home Cinéma, ou le ratio contraste devra être le plus élevé possible pour assurer un rendu des couleurs plus naturel. Prévoyez au minimum un ratio de 800 :1 pour assurer un plus large éventail de nuances.
Autre critère bien entendu essentiel, la définition de l’image qui conditionnera la qualité de l’image projetée. D’autant plus si cette dernière est grande, puisqu’une définition élevée permettra de fortement limiter la pixellisation de l’image. Ajoutons à cela le zoom optique qui permet d'ajuster la taille de l'image. Plus celui-ci sera important, plus vous aurez de liberté en termes d’installation. Sans oublier de vérifier les valeurs minimales et maximales de projection, communiquées par le constructeur, pour adapter le système de vidéo projection à votre pièce. Généralement caractérisé par le rapport de projection (distance de projection/largeur image projetée).
Les modèle HD72i300 (à gauche) et HD81 du constructeur Optoma.
Dernier point, les connectiques représentent aussi un critère déterminant dans le choix d’un appareil. Notamment en ce qui concerne la haute définition pour laquelle il vaut mieux privilégier au minimum le port DVI, l’idéal étant de disposer d’au moins un port HDMI.
Pour finir, privilégier les appareils offrant un niveau sonore se situant dans une fourchette de 22 à 32 dB. Plus cette valeur est basse, plus silencieux sera l’appareil.
Tout le monde ne pense pas à porter un regard sérieux aux différentes connectiques.
C'est pourtant un élément indispensable lors d'un achat.