En octobre 2014, Virgin Galatic a procédé à un essai en vol de l'avion suborbital SpaceShipTwo dans le cadre du développement d'un engin qui permettrait de répondre aux attentes du tourisme spatial. Un dysfonctionnement a cependant conduit au crash de l'appareil, tuant le co-pilote et blessant gravement le pilote.
L'enquête pour déterminer les causes de l'accident a livré ses conclusions et met en avant une erreur du co-pilote qui a déclenché le système de freinage trop tôt. Alors que celui-ci n'aurait dû être actionné qu'à la vitesse de Mach 1,4 pour préparer la réentrée dans l'atmosphère, le dispositif a été déclenché à la vitesse de Mach 0,8, conduisant à une rupture de la structure, a conclu la NTSB (National Transportation Safety Board).
Mais si la manoeuvre du co-pilote a conduit au crash, la NTSB pointe aussi du doigt la responsabilité de la société Scaled Composites, qui a conçu l'appareil, pour ne pas avoir suffisamment informé les pilotes des dangers d'une mise en oeuvre précoce du système de freinage (les discussions relatives au dysfonctionnement ayant causé le crash remontaient à trois ans avant le vol) et pour l'absence de blocages de cette commande durant une phase de vol inappropriée.
Virgin Galatic indique avoir pris acte de ces informations et travaille sur un nouvel avion suborbital qui pourrait démarrer les essais en vol dès cette année. A terme, il doit pouvoir emmener jusqu'à 6 personnes aux frontières de l'atmosphère terrestre et avec l'expérience de l'apesanteur pour un billet à tout de même 200 000 à 250 000 dollars.