Les premiers signalements de la cyberattaque par ransomware qui ont touché de nombreuses enteprises et institutions dans le monde ont repérés au Royaume-Uni, en Espagne et au Portugal mais des dizaines de pays ont en fait été concernés par un piratage d'ampleur mondiale.
La France semblait dans un premier temps plutôt épargnée par cette cyberattaque qui exploite une vulnérabilité qui était exploitée par les hackers de la NSA et dont Microsoft avait proposé un correctif en mars dernier.
Le constructeur automobile Renault a cependant fait savoir qu'il avait été partiellement affecté par le ransomware WannaCry qui réclame 300 dollars en bitcoin pour débloquer les fichiers qu'il prend en otage par chiffrement.
La filiale slovène Revoz a notamment été touchée, interrompant l'activité de production du site. Des mesures ont rapidement été prises pour contrer la diffusion du ransomware, ce qui perturbe également les opérations de plusieurs sites français de Renault.
Le parquet de Paris a par ailleurs ouvert une enquête pour "accès et maintien frauduleux dans des systèmes de traitement automatisé de données", "entrave au fonctionnement" des systèmes et "extorsion et tentative d'extorsion".