Le jeune homme de 24 ans, originaire de Pennsylvanie a plaidé coupable des accusations lui reprochant d'avoir tenté de vendre frauduleusement un accès aux supercalculateurs du département de l'Énergie.
Andrews Miller a ainsi reconnu avoir proposé à un agent du FBI sous couverture, un accès "Root" aux supercalculateurs du NERSCC ( National Energy Research Scientific Computing Center ) localisés dans le laboratoire national Lauwrence Berkeley en Californie, le tout pour un montant de 50 000 $.
Pendant ses échanges sur la toile avec l'agent sous couverture, il aurait fait la démonstration de ses accès aux supercalculateurs. Il aurait ainsi eu accès à ces supercalculateurs en piratant une Université japonaise qui profite d'une connexion avec ces outils. Mais il aurait également eu accès aux supercalculateurs depuis les universités de Harvard et de Davis en Californie.
Au-delà de l'accès à ces puissantes unités de calcul, il aurait également abordé d'autres "produits de son catalogue" avec son interlocuteur, comme des accès aux serveurs d' American Express, Yahoo, Google, Adobe, WordPress et autres sociétés et Université.
Pour vérifier ses dires, le FBI lui aurait versé 1000 $ pour obtenir un accès total au réseau de RNKTel, une société de télécom basée dans le Massachusetts.
"Selon RNKTel, avec un tel niveau d'accès d'administration, un individu mal intentionné aurait non seulement pu accéder à l'ensemble des archives financières de la société, mais aurait également pu altérer la base de données des utilisateurs pour obtenir gratuitement et revendre les services de télécommunication que RNKTel vend à ses clients."
Pour 1200 $ de plus, le FBI aurait acheté au pirate une base de données de milliers d'identifiants du fournisseur d'accès à Internet Layered Tech au Texas. Et pour 1000 $, Andrews Miller aurait également revendu un accès total au nom de domaine de la chaine de restauration Domino's Pizza.
Autant dire qu'avec seulement 18 mois de prison, le pirate s'en sort plutôt bien.
[crédit photo Flickr NNSA]