Le groupe Intel poursuit sa stratégie de percée dans les processeurs mobiles et d'entrée sur le segment des gadgets connectés, mais ce ne sont pas les seuls sujets qu'il souhaitait évoquer lors du salon CES 2014.
Son CEO Brian Krzanich a annoncé que le groupe avais mis en place des procédures dans ses approvisionnements pour s'assurer que différentes matières premières, comme certains métaux (étain, or, tungstène, tantale, regroupés sous l'acronyme anglais T3G) ne proviennent pas de sources sensibles et de zones de conflit dans lesquelles ces ressources font l'objet de trafics.
Ce contrôle des sources d'approvisionnement vise particulièrement la République Démocratique du Congo, pour laquelle Intel affirme vouloir s'assurer que l'achat de métaux ne sert pas à financer des activités illégales et contraires aux droits humains.
Intel annonce donc que tous ses processeurs sont désormais conflict-free en voulant mettre en avant une certaine éthique et dans la lignée des législations comme le Consumer Protection Act. et la Dodd-Frank Wall Street Reform.qui peut imposer à certaines entreprises de préciser l'usage et l'origine des T3G utilisés dans leurs produits.
Le groupe souligne que cela repose sur des méthodologies strictes et complexes, avec des guides de bonnes pratiques pour les fournisseurs et des incitations pour qu'ils choisissent soigneusement des sources d'approvisionnement non liées à des conflits.
Même s'il ne s'agit que d'une étape dans ce qui se veut une approche plus humanisée de l'approvisionnement et de ses conséquences, Intel appelle d'autres groupes internationaux à faire de même et à rejoindre ce type d'initiative.