Chaque année, Imperva Incapsula publie une étude intitulée Bot Traffic Report. Pour l'année 2016, elle a analysé plus de 16,7 milliards de visites sur 100 000 domaines sélectionnés de manière aléatoire dans le réseau Incapsula.

D'après cette étude, les visiteurs humains sont à l'origine de 48,2 % du trafic. Ils sont donc minoritaires face au trafic généré par les bots. Ce n'est pas la première fois que cela arrive mais en 2015, le visiteur du genre humain était parvenu à prendre le dessus sur les bots.

Ces bots peuvent être des agents logiciels et scripts comme les moteurs de recherche, les outils de performance Web, ou pour l'utilisation d'applications mobiles. Ce sont alors des bots qualifiés de bons ou bienveillants, soit 22,9 % du trafic en 2016. Les mauvais bots - ou malveillants - ont eux représenté 28,9 % du trafic.

Bot-Traffic-Report-2016-2016

À ce titre, les bots malveillants les plus actifs (24,3 % du trafic) sont dits imitateurs avec une fausse identité pour contourner des solutions de sécurité. Sans surprise, il s'agit principalement d'une utilisation dans le cadre d'attaques par déni de service distribué.