Alors que les précommandes avaient déjà débuté pour son enceinte connectée Google Home Mini intégrant son assistant personnel intelligent, Google a fait le choix de désactiver les fonctionnalités en rapport avec un appui sur le dessus de l'appareil.
Cette désactivation via une mise à jour avait été décidée suite à la remontée d'un bug d'appuis fantômes qui affectait des modèles distribués lors de la conférence d'automne estampillée Made by Google.
Initialement, un appui long sur la partie supérieure du Google Home Mini devait permettre d'activer l'Assistant Google, au lieu de passer par la commande vocale " Ok Google. " Un appui court permettait de contrôler de la musique, une alarme ou un minuteur (lancement, mise en pause, arrêt).
À cause d'un bug, des appuis fantômes étaient pris en compte, provoquant l'activation de l'Assistant Google, et ainsi une écoute " ininterrompue " avec des données transmises aux serveurs de Google.
Dans le cadre du programme Preview (et avant un déploiement grand public), il a été repéré un retour des commandes tactiles pour démarrer et arrêter une lecture. Toutefois, cela ne passe pas par une réactivation de l'appui sur le dessus. Pour procéder, Google a opté pour un appui long et simultané sur les côtés du Google Home Mini (ils demeurent utilisables pour le volume avec un appui court).
Il n'y a par contre pas de retour d'un appui tactile pour activer l'Assistant Google. Le bug lié à l'appui tactile du dessus semble donc impossible à résoudre avec une mise à jour logicielle. La solution de contournement trouvée par Google n'est pas aussi conviviale que la version tactile initiale… autant tout faire à la voix.
La semaine dernière, la Commission nationale de l'informatique et des libertés a publié des recommandations avec les enceintes connectées intelligentes, et en particulier celles comme Google Home et Google Home Mini qui envoient des requêtes pour les traiter sur les serveurs de Google. Des " assistants vocaux connectés à votre vie privée. "