C'est une compétition qui pourrait permettre d'accélérer le développement et l'adoption des véhicules 100 % électriques dans le monde : la Formule E prépare le coup d'envoi de sa première saison en réalisant quelques tests de ses bolides.
La FIA souhaitait créer un nouveau challenge pour les pilotes et tenter de sensibiliser à la question du véhicule électrique avec une compétition spectaculaire. Pour ce faire, elle mise sur des voitures capables de dépasser les 220 km/h sur des circuits totalement inédits.
Car si pour certains, l'absence du bruit caractéristique des moteurs de F1 est problématique, ils se rattraperont sans doute sur l'aspect stratégique, spectaculaire et merveilleux des décors, puisque tous les circuits seront créés au sein des plus grandes villes du monde.
C'est là l'avantage de contrôler la pollution et l'émission de bruit : pouvoir faire venir une course automobile directement au coeur des villes et dans des zones protégées. La première étape du concours se déroulera ainsi dans les rues de Pékin dès le 13 septembre, suivra ensuite des épreuves dans Londres, Berlin, Miami...
Mais la FIA souhaite attirer le maximum d'attention sur sa compétition et s'adressera pour cela à un public plus jeune. En outre, les réseaux sociaux auront une grande part à jouer dans les performances des pilotes, puisque celui qui obtiendra le plus de votes aura accès à un boost temporaire à utiliser pendant la course.
A terme, on espère que les évolutions techniques qui naitront dans les stands et les écuries ( même si le championnat impose un véhicule unique pour tous les participants ) déboucheront sur des applications dans le marché de la voiture électrique destinée aux particuliers.
