À partir d'aujourd'hui et jusqu'au dimanche 13 octobre, c'est la Fête de la VOD. Il s'agit de la quatrième édition de cet événement à l'initiative de l'Association pour la Promotion de la Vidéo à la Demande (APVD) et avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).
Pendant quatre jours, des films en vidéo à la demande sont proposés à 2 € la location et avec également la possibilité d'un achat définitif à 5 €. Cette année, il n'y a pas de distinction de prix entre qualité SD et HD pour un catalogue de plus de 17 000 films.
Un peu moins d'une dizaine de plateformes participent à cette quatrième Fête de la VOD : Arte VOD, Canal VOD, FilmoTV, LaCinetek, La Toile, MyTF1 VOD, Orange, UniversCiné et VidéoFutur.
" L'objectif de cette 4e Fête de la VOD est de provoquer ce premier pas vers la VOD transactionnelle. […] L'enjeu est bien évidemment économique mais aussi culturel dans la mesure où ce segment principalement porté par les éditeurs français contribue au financement du cinéma ", déclare le président de l'APVD.
En vertu de la chronologie des médias, les films sont disponibles en VOD de 3 à 4 mois après leur sortie en salle. Selon une étude GfK citée par l'APVD, il y a eu 39,6 millions de transactions VOD en 2018 (location ou achat) avec une part de marché de 36 % pour les films français.
Dans son rapport d'activité 2018, le CNC écrit que la 3e de la Fête de la VOD avait été un succès en matière de notoriété des services et d'actes locatifs. " Sur les quatre semaines qui ont suivi l'évènement, le chiffre d'affaires de la vidéo à la demande était en progression de 30 % en France. "