De nombreuses rumeurs entourent Facebook. On prête au réseau social l'intention de racheter la société Face.com connue pour sa plateforme de reconnaissance faciale pour les photos mises en ligne via le Web et les applications mobiles. Une transaction qui se négocierait entre 80 et 100 millions de dollars.
Une autre rumeur fait grand bruit et concerne un projet de Facebook Phone pour la commercialisation d'un smartphone dédié en 2013. Un smartphone made in Facebook qui pourrait pourquoi pas embarquer un navigateur inspiré d'Opera.
Surprise en effet, d'après Pocket-lint, le groupe de Mark Zuckerberg aurait dans sa ligne de mire Opera Software, et donc ses navigateurs tant de bureau que mobiles. Pour l'ensemble de ses navigateurs, l'éditeur norvégien revendique plus de 250 millions d'utilisateurs dans le monde.
Pour le mois de mars 2012, Opera Software faisait notamment part de 168,8 millions d'utilisateurs uniques d'Opera Mini, et de citer parmi les sites les plus visités, les réseaux sociaux comme Facebook, vKontakte et Twitter.
Bâti sur le socle du navigateur Opera, le navigateur Facebook pourrait intégrer des éléments spécifiques au réseau social pour en faciliter son utilisation. Une idée de navigateur social qui ne serait toutefois pas une nouveauté.
Ce rachat d'Opera Software donnerait à Facebook l'arme du navigateur Web pour lequel une forte promotion serait rapidement assurée compte tenu des plus de 900 millions d'utilisateurs du réseau social... un peu comme Google avec son moteur de recherche et le navigateur Chrome.
Les intérêts paraissent néanmoins multiples. Opera Software est également présent sur le terrain de la télévision connectée. Par ailleurs, et ce peut-être un élément clé, Opera Software a récemment fait tomber dans son giron deux régies publicitaires sur mobiles. Un secteur dans lequel Facebook doit s'améliorer pour convaincre les investisseurs suite à son entrée en Bourse.
Soulignons bien qu'il ne s'agit que d'une rumeur. Déjà commentée sur les forums d'Opera Software, elle laisse perplexe les utilisateurs. Parmi ceux qui s'expriment, un certain rejet est toutefois sensible, et le cas échéant, jusqu'à l'abandon du navigateur Opera au profit de Firefox.