Facebook intente une action en justice au Portugal à l'encontre de deux personnes en lien avec l'éditeur Oink and Stuff. Le groupe de Mark Zuckerberg leur reproche le développement de quatre extensions pour navigateur rendues disponibles dans le Chrome Web Store.
Ces extensions sont dénommées Web for Instagram plus DM, Blue Messenger, Emoji keyboard et Green Messenger. Elles ont désormais disparu du Chrome Web Store où elles avaient cumulé près de 54 000 téléchargements.
Selon Facebook, ces extensions pour Chrome sont assimilables à des spywares et ont installé un code caché conçu pour siphonner des données de compte à l'insu des utilisateurs. Leur politique de confidentialité prétendait ne pas recueillir d'informations personnelles.
" Si l'utilisateur a visité le site web de Facebook, les extensions ont été programmées pour récupérer son nom, identifiant d'utilisateur, genre, situation amoureuse, tranche d'âge et d'autres informations liées à son compte ", écrit Facebook en soulignant qu'il n'y a pas eu de compromission de ses systèmes de sécurité.
Outre le retrait des extensions, Facebook cherche à obtenir la suppression de toutes les données récupérées. C'est loin d'être la première fois que Facebook porte plainte contre des extensions ou applications accusées d'extraire automatiquement et insidieusement des données.