Le sujet était à l'étude depuis plusieurs mois et devenait de plus en plus compliqué à gérer face à la multiplication des gadgets électroniques détenus par les passagers des compagnies aériennes. Après concertation avec les acteurs du secteur et examen des cas suspects de perturbations des équipements de bord par des appareils électroniques, la FAA ( Federal Aviation Administration ) annonce officiellement un assouplissement des restrictions d'usage de ces produits durant les phases de décollage et d'atterrissage.
Cette levée d'interdiction concerne les baladeurs, les tablettes, les liseuses ou encore les consoles de jeu qui n'auront plus à être éteints durant ces phases du vol. Tout au plus devront-ils être tenus en main ou placés dans les espaces de rangement durant ces quelques instants. Les passagers seront également autorisés à utiliser des systèmes sans fil à courte portée comme des claviers Bluetooth.
La FAA va maintenir fournir les procédures aux compagnies aériennes pour faire appliquer ces nouvelles disposition. Une fois en place, les passagers seront donc libres d'utiliser leurs appareils électroniques personnels à tout moment, sauf situation exceptionnelle (la FAA cite le cas de décollages en faible visibilité).
Les téléphones portables doivent quant à eux rester en mode avion ou éteints et ne pourront donc pas être utilisés pour passer des appels. La FAA explique qu'un changement de régulation à ce sujet ne peut se faire que sous la supervision d'une autre entité, la FCC (Federal Communications Commission), le régulateur télécom aux Etats-Unis.
L'ARC (Aviation Rulemaking Committee), dont les avis ont servi de base à cet assouplissement, recommande à la FAA de prendre contact avec la FCC pour évaluer la pertinence de la réglementation actuelle sur les mobiles, dont les capacités d'émission/réception de signaux sur de longues distances en font une catégorie spécifique.