Les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre seront au coeur des débats de la conférence COP21 de Paris en décembre et il apparaît déjà que les mesures promises ne suffiront pas à contenir le réchauffement climatique sous le seuil des 2 degrés (les estimations tendent vers +2,7 degrés), vu comme la limite au-delà de laquelle les conséquences pourraient devenir incontrôlables.
Il reste à voir quelles seront les propositions de certains pays comme la Chine qui deviennent ainsi un enjeu essentiel de la conférence. Pendant ce temps, les ONG multiplient les communications sur les dangers et les conséquences du réchauffement climatique et la nécessité de s'engager dès à présent sur une réduction ferme des émissions de gaz à effet de serre.
La fondation Climate Central propose ainsi des clichés de plusieurs grandes métropoles côtières avec le résultat d'une montée des eaux liées à un réchauffement moyen de 2 degrés mais aussi de 4 degrés dans les années post-2100.
La première vue, avec un réchauffement de 2 degrés, correspond au résultat des engagements des Etats pour réduire les émissions. Dans ces conditions, certaines villes se trouveront déjà inévitablement les pieds dans l'eau.
Mais dans le second scénario, qui anticipe un réchauffement climatique moyen de 4 degrés si rien n'est fait, certaines villes comme Durban (Afrique du Sud) ou New York seront partiellement ou totalement submergées du fait d'une montée du niveau des mers et océans qui pourraient atteindre 7 à 10 mètres.
Même en parvenant à limiter le réchauffement à 2 degrés, la montée des eaux devrait malgré tout atteindre près de 5 mètres, ce qui pourrait concerner l'habitat de pas moins de 280 millions de personnes qui constitueront autant de réfugiés climatiques, parmi d'autres conséquences cllimatiques, comme la multiplication d'épisodes météorologiques de très forte intensité.