
Le trio espère pouvoir commercialiser d'ici deux ans cette solution qui permettra, en complément des batteries traditionnelles, de multiplier de 3 à 5 fois l'autonomie de petits appareils électroniques comme les téléphones portables.
Alors que la plupart des équipes de recherche travaillent sur des piles à combustible au méthanol ( DMFC ), le CEA-Liten a fait très tôt le choix de l'hydrogène dont la conversion d'énergie plus efficace et les obstacles techniques moindres, hormis la question du stockage et de la production d'hydrogène, correspondaient mieux à ses objectifs.
Le CEA-Liten travaille depuis 2001 sur des projets de micropiles à combustible ( ou micropac ) sous forme de cartouche jetable émettant de l'hydrogène gazeux et a imaginé en 2005 la création d'une batterie hybride micropac / batterie Lithium, la deuxième ne servant plus que lors des pics d'utilisation.
Technologies de rupture
Pour parvenir à ce résultat, elle utilise l'expertise de STMicroelectronics pour développer une architecture en couches minces, ce qui permet de miniaturiser la pile à combustible et d'utiliser de nouvelles technologies de micro- et nanotechnologies.
L'un des principaux problèmes à régler reste celui de la densité énergétique. Actuellement de 400 mW / cm², les chercheurs ne désespèrent pas d'obtenir 1 W / cm² d'ici quatre ans. L'autre problème à résoudre sera celui de la distribution des recharges d'hydrogène.
Selon Les Echos, la pile à combustible du CEA-Liten pourrait être commercialisée d'ici 2010 et sera constituée d'une pochette à porter à la ceinture et contenant la pile à combustible, la cartouche d'hydrogène et un espace de rangement pour le téléphone.
Source :
Les Echos