Depuis l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, l'Arjel a surtout communiqué pour annoncer la liste des opérateurs ayant reçu un agrément et dont les sites sont donc aptes à œuvrer dans la légalité. À ce jour, cette liste que l'on pourra consulter ici, rend compte que vingt-trois licences ont été délivrées pour une quinzaine d'opérateurs.
Quand des sites opèrent en France sans ce précieux sésame, ils tombent dans l'illégalité et l'Arjel a commencé à taper du poing sur la table. L'AFP rapporte que mercredi, l'autorité a indiqué avoir adressé 19 mises en demeure à des sites de paris. Si cela ne suffit pas à mettre un terme à leur activité, l'autorité saisira le tribunal de grande instance de Paris afin que du blocage puisse être ordonné.
C'est en effet l'une des mesures phares de la loi sur les jeux en ligne. Les sites illégaux accessibles depuis la France sont susceptibles de faire l'objet d'un blocage décidé par l'autorité judiciaire et exigé auprès des hébergeurs ou FAI. L'Arjel peut également saisir le TGI afin que les sites illégaux ne soient plus référencés par un moteur de recherche.
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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