Mardi soir, le lanceur lourd européen Ariane 5 a décollé depuis le Centre Spatial Guyanais à Kourou. Pour ce premier lancement de l'année, Ariane 5 a placé en orbite géostationnaire les satellites de télécommunications HS-4/SGS-1 et GSAT-31. Avec ce vol couronné de succès, la performance demandée au lanceur était de 10 tonnes, dont 9 tonnes pour les deux satellites.
Pour le compte des opérateurs KACST et Hellas Sat (Arabsat), le satellite Saudi Geostationary Satellite 1/Hellas Sat 4 est composé de deux charges utiles afin de couvrir l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique du Sud.
Lancé pour le compte de l'agence spatiale indienne (ISRO ; Indian Space Research Organisation), le satellite GSAT-31 vise à " réduire la fracture numérique en Inde. " Actuellement, l'Inde a encore besoin de faire appel à des acteurs étrangers comme Arianespace pour placer sur orbite géostationnaire des satellites de plusieurs tonnes (2,5 tonnes pour GSAT-31).
Arianespace a ainsi procédé au lancement de GSAT-11 (5,8 tonnes) pour ce qui était le dernier vol d'Ariane 5 en 2018, et s'occupera en mai 2019 du lancement du prochain satellite géostationnaire GSAT-30 pour l'ISRO.
Hier, il s'agissait du 103e lancement d'une fusée Ariane 5. L'année dernière, Ariane 5 a effectué six lancements. Pour cette année 2019, il est prévu un total de cinq lancements avec Ariane 5. Avec les trois lanceurs de sa gamme actuelle (Ariane 5, Soyuz et Vega), Arianespace doit effectuer cette année douze missions (contre onze en 2018).
En parallèle, Arianespace prépare l'arrivée des lanceurs Vega-C et Ariane 6 avec la poursuite de leur commercialisation. Un vol de qualification de Vega-C est prévu pour la fin de cette année.