Depuis plusieurs trimestres, Android, la plate-forme mobile de Google, est au centre de plaintes pour violation de brevets de la part de divers acteurs, qu'il s'agisse de fabricants ou d'éditeurs de software / middleware.

Si l'on a vu beaucoup de plaintes croisées entre fabricants, c'est maintenant au tour du groupe français Gemalto, éditeur de solutions logicielles de sécurisation, de porter plainte pour des brevets qui seraient utilisés sans son autorisation au sein d' Android.

La société a porté plainte aux Etats-Unis auprès d'une cour du Texas. Elle accuse Google, HTC, Motorola et Samsung d'utiliser sa propriété intellectuelle dans certains composants d' Android, dans l'optimisation de la machine virtuelle Java Dalvik de l' OS et dans les outils de développement associés.


Dalvik et Java Card au centre de la plainte
Gemalto estime notamment que ses apports à la technologie Java Card, qui ont fait l'objet de brevets, sont pillés par les sociétés incriminées.  " Cette plainte est nécessaire pour protéger notre investissement dans l'innovation. Les technologies que nous développons et les droits de propriété intellectuelle qui s'y rapportent sont essentiels pour l'avenir de Gemalto. Il est de notre devoir pour nos salariés, nos clients, nos partenaires et nos actionnaires de protéger ces innovations de sociétés qui ignorent les droits de Gemalto ", a indiqué un porte-parole de la société.

Cette plainte en suit beaucoup d'autres et révèle les enjeux sous-jacents au succès d' Android et à son succès rapide. La plus visible a été celle d' Apple contre HTC, en mars 2010, et qui a été suivie depuis de contre-plaintes.

Plus proche encore, et sur le même domaine, c'est Oracle qui a porté plainte récemment contre Google.