L'AMP-Foot 2.0 est actuellement la plus prometteuse des prothèses de cheville et de pieds et constitue à elle seule une évolution majeure dans son domaine. Habituellement ce type de prothèse fonctionne sur un principe simple : une impulsion du porteur permet de stocker de l'énergie au niveau d'un composant élastique, qui la relâche ensuite pour créer la propulsion.
La limite principale des chevilles artificielles standard étant qu'elles ne restituent pas la totalité de l'effort produit pour accumuler l'énergie, occasionnant de ce fait une compensation des membres valides.
La nouvelle prothèse proposée par l'université Vrije de Bruxelles dispose, elle, d'un actionneur spécifiquement rationalisé pour éviter les pertes d'énergie.
Avec ce nouveau système peu encombrant et léger, la prothèse voit son autonomie augmenter, d'autant qu'un système de récupération d'énergie recharge l'actionneur lorsque la pointe du pied effectue un mouvement ascendant.
Des capteurs de force situés à l'orteil et au talon calculent la position de la jambe du porteur permettant d'indiquer quand stocker et quand relâcher l'énergie afin de reproduire le mouvement naturel de la marche.
Efficace malgré ses 2.5Kg, la prothèse permet de restituer 100% de l'effort soumis pour une personne de 75 kg marchant à allure normale sur un sol plat. Une jolie avancée dont profitent déjà les quelques amputés qui testent actuellement l'AMP-Foot 2.0