Pour WikiLeaks, ces accusations contre son fondateur Julian Assange sont " une nouvelle tentative pathétique pour tromper le public."
Today's new Superseding Indictment against Julian Assange is a further pathetic attempt by the DOJ to dupe the public. This is about the publics right to know and the right to publish.
— WikiLeaks (@wikileaks) June 25, 2020
Read: https://t.co/xrMava9ud4 pic.twitter.com/5sXJjXJEBs
Sans ajouter de nouveaux chefs d'accusation, le département de la Justice des États-Unis soutient que Julian Assange et d'autres personnes de WikiLeaks ont recruté des hackers pour commettre des intrusions informatiques.
Il est évoqué une conspiration, et ainsi un rôle actif, avec des hackers affiliés aux groupes LulzSec et Anonymous. Le ministère américain de la Justice écrit notamment que Julian Assange est entré en contact avec un leader de LulzSec - qui a depuis collaboré avec le FBI - pour fournir une liste de cibles à pirater.
Connu pour la publication des révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance de masse de la NSA, Glenn Greenwald a réagi et estime que la tentative américaine pour faire emprisonner Julian Assange est " la menace la plus grave pour la liberté de la presse aux États-Unis depuis 2016. "
The Trump DOJ's attempt to imprison Julian Assange for working with his source to publish classified documents that exposed US war crimes is the most severe US threat to press freedom since 2016. It's sickening to watch so many journalists ignore it, & so many liberals cheer it: https://t.co/bF9QaK4Y7l
— Glenn Greenwald (@ggreenwald) June 24, 2020
Julian Assange est poursuivi aux États-Unis pour l'obtention, la réception et la divulgation de documents classés secret défense, notamment sur la guerre en Afghanistan. Il encourt une peine de 175 ans de prison.
L'homme est actuellement détenu au Royaume-Uni après avoir passé sept années réfugié dans l'ambassade de l'Équateur à Londres. Il est sous le coup d'une demande d'extradition vers les États-Unis.