La société suédoise Pingdom a compilé des données DistroWatch, également croisées avec d'autres issues de Google Trends. Elle constate que la popularité d'antan d'Ubuntu n'est plus forcément d'actualité et sous-entend que l'interface Unity n'est peut-être pas étrangère à cette " perte rapide de popularité ".

Soulignons néanmoins tout de suite que si les outils utilisés par Pingdom peuvent donner une indication de tendance, il s'avère néanmoins très difficile de tirer des conclusions définitives. Une popularité via un canal donné n'est pas forcément le reflet des installations réelles.

Par ailleurs, si Ubuntu a souffert d'un effet de déstabilisation auprès des utilisateurs avec le choix d'imposer Unity, cette interface est en constante amélioration. Qui plus est, la nouvelle interface ( GNOME Shell ) apparue avec l'environnement de bureau GNOME 3 commence véritablement à être présente avec les dernières distributions Linux. Tout comme Unity, elle ne fait pas l'unanimité.

D'après les tendances de popularité décrites par Pingdom, c'est la distribution Linux Mint qui a le vent en poupe. Linux Mint est paradoxalement basée sur Ubuntu, tandis qu'une version directement basée sur la branche testing de Debian existe également. Jusqu'à la version 11, Linux Mint avait fait le choix d'écarter Unity et GNOME Shell, en restant à GNOME 2.32. Depuis la version 12 ( en RC ), GNOME 3 a été introduit ce qui partage la communauté des utilisateurs.

La chute de popularité d'Ubuntu semble surtout se faire au bénéfice de Linux Mint depuis l'entrée en piste d'Unity. Fedora et openSUSE en profitent également pour passer devant la distribution sponsorisée par Canonical. Les données de Google Trends montrent aussi un intérêt croissant porté à Linux Mint.