Dans une interview accordée au magazine Capital, Stéphane Richard s'en est ainsi pris à ses concurrents directs, SFR et Free.
Non content de se féliciter lui même de la stratégie qu'il a imposée au groupe ces dernières années, Stéphane Richard indique ne pas craindre les initiatives de SFR ou de Free, qui doivent beaucoup par ailleurs énormément à Orange:
"Free paie pour être hébergé sur notre réseau en 2G et 3G. La question pour Free est de savoir ce qu'il fera quand notre contrat d'itinérance s'arrêtera en 2017".
Et la situation sur le terrain de la 4G est encore plus favorable à Orange selon son PDG qui revendique la position de numéro 1 sur le réseau. Une position renforcée par l'acquisition d'une partie des fréquences 700 MHz. Stéphane Richard évoque ainsi la distance qui le sépare désormais des concurrents :
"Nous avons plus de 50% de sites de plus que Free, qui lui-même est passé devant SFR".
SFR qui en prend également pour son grade par la suite, puisque l'opérateur " n'a pas su convaincre sur la qualité" selon Stéphane Richard. Le rachat de l'opérateur par Numéricâble entraine ainsi davantage une réduction des couts et une hausse des prix facturés au consommateur qu'un réel investissement dans l'expansion du réseau et le maintien d'un service de qualité.
L'opérateur faisant partie du nouvel ensemble est également critiqué pour le quiproquo entretenu sur le terrain du réseau fibré : "Leur discours n'est pas clair en semblant mettre sur le même plan le câble coaxial et la fibre optique." Une situation déjà critiquée par Free et l'ARCEP avec des poursuites en justice à la clé.