La plupart des satellites Starlink envoyés dans l'espace terrestre proche depuis un lanceur Falcon 9 début février n'atteindront sans doute jamais leur orbite prévue. Envoyés d'abord sur une orbite transitoire permettant de vérifier leur bon fonctionnement (et d'éliminer les satellites défectueux qui retombent et brûlent dans l'atmosphère), ils sont ensuite déployés vers leur position finale, complétant la constellation.
Sauf que le lancement a coïncidé avec une tempête géomagnétique qui a ponctuellement densifié la haute atmosphère, freinant beaucoup plus les satellites que de coutume.
SpaceX relève ainsi que le freinage atmosphérique a augmenté de 50% durant la tempête, sous l'effet de son réchauffement ponctuel.
Les satellites ont été mis en safe-mode pour se protéger de la tempête solaire mais il apparaît que 40 des 49 satellites lancés ne peuvent plus quitter ce mode de sécurité pour reprendre leur course vers l'orbite définitive et vont rapidement retomber dans l'atmosphère où ils seront détruits.
La firme souligne que cette situation ne va créer aucun risque de collision pour les autres satellites en orbite et qu'aucun débris n'atteindra le sol, le tout étant consumé dans l'atmosphère terrestre.
La perte de ces quelques dizaines de satellites ne ralentit pas vraiment le rythme de déploiement prévu qui doit permettre de créer une constellation de milliers de satellites Starlink pour fournir un accès Internet haut débit partout à la surface du globe.