Le premier vol d'essai de Starship au mois d'avril s'est soldé par une destruction en vol avant d'atteindre l'orbite terrestre à la suite d'un dysfonctionnement. Cela a entraîné une investigation de la FAA (Federal Aviation Administration) avec l'étude des causes et des remèdes à appliquer avant de pouvoir procéder à une nouvelle tentative.

Elon Musk, homme pressé, a déjà placé sur le pas de tir un nouveau vaisseau spatial Starship posé sur le booster lourd Super Heavy, laissant entendre que SpaceX est parée pour un deuxième vol d'essai qui doit valider des technologies qui seront ensuite employées pour faciliter le retour des humains sur la Lune et une occupation durable du satellite.

En attente de l'accord de la FAA

Mais il fallait encore attendre la fin de l'investigation de la FAA sur le vol du mois d'avril et l'obtention d'un nouveau feu vert pour réaliser ce second tir d'essai aux chances de succès plus importantes mais avec toujours une dose d'incertitude.

Il y a quelques jours, la FAA a livré les conclusions de son enquête et réclamé 63 modifications sur le design de Starship. Pas de quoi inquiéter SpaceX qui a pris les devants et déjà réalisé 57 des corrections demandées qui portaient sur des améliorations du design existant.

Un feu vert rapide ?

Les 6 actions restantes sont liées à des modifications concernant des missions futures vont être gérées rapidement, de sorte que le nouveau feu vert de la FAA pourrait intervenir dès le mois d'octobre 2023, selon l'une des administratrices de cette agence gouvernementale.

On peut penser que le deuxième vol d'essai de Starship interviendra très rapidement après l'obtention de ce sésame pour l'orbite terrestre proche, ne serait-ce que pour permettre de faire avancer le programme Artemis de la NASA de retour des humains sur la Lune, pour lequel Starship aura un rôle à jouer. Mais il faut d'abord faire ses preuves.