Le chiffre d'affaires s'établit à 2,7 milliards d'euros, en baisse de 8% par rapport à l'an dernier, expliqué par une frilosité des segments de milieu et haut de gamme, particulièrement visés par le fabricant. Le bénéfice net chute à 133 millions d'euros, alors qu'il était de 254 millions d'euros il y a un an ( -48% ).
Ralentissement des ventes sur ses segments fétiches, investissements plus lourds en R&D...plusieurs facteurs expliquent ces performances moyennes. Le fabricant souffre également d'une érosion de ses marges, avec un prix moyen de ses terminaux tombé à 121 € alors qu'il était de 134 € au premier trimestre 2007, la proportion des ventes de terminaux à forte marge étant plus faible.
Des atouts pour se relancer mais la concurrence est là
Pour la suite, Sony Ericsson compte sur plusieurs annonces importantes pour se relancer et toucher un nouveau public. Mais les premières retombées n'interviendront pas avant le troisième trimestre au mieux. Le fabricant compte sur les modèles annoncés en février lors du salon Mobile World Congress 2008 de Barcelone, et notamment sur son premier terminal Windows Mobile, le Xperia X1.
On note cependant que, pour le premier trimestre 2008, Sony Ericsson est virtuellement passé à la cinquième place mondiale des fabricants de mobiles, distancé par LG ( 24,4 millions de terminaux écoulés ) qui profite d'une situation économique favorable et d'un plein succès en Europe.
La bataille pour la troisième place mondiale, briguée par les deux sociétés et occupée actuellement par Motorola, s'annonce particulièrement âpre, d'autant plus que LG est maintenant bien placé sur les mêmes créneaux de milieu / haut de gamme que Sony Ericsson.