L'éditeur Rovio, créateur de la franchise Angry Birds, a sauté le pas de l'entrée en Bourse (sur la place d'Helsinki) fin septembre, levant 36 millions de dollars pour une valorisation dépassant le milliard de dollars, et avec l'idée d'utiliser ce levier pour assurer sa croissance et l'émergence de nouveaux projets, généralement toujours en exploitant l'ire des piafs colorés.
Mais comme plusieurs sociétés du secteur high-tech, le passage en Bourse, avec ses contraintes de présentation de résultats financiers tous les trois mois et ses exigences de rentabilité souvent imposées à court terme, ne se passe pas forcément comme prévu.
En annonçant des résultats financiers inférieurs aux attentes et notamment une perte nette de 800 000 € supérieure à ce qu'anticipaient les analystes, le cours a immédiatement basculé de près de 20%, tombant vers 9,47 €, malgré un chiffre d'affaires en hausse de 40,2%, soit 70,7 millions d'euros, porté en partie par les résultats du film Angry Birds.
Rovio explique sa situation par ses investissements pour capter de nouveaux joueurs mais promet du mieux pour les investisseurs dans les prochains mois. Il se félicite notamment du succès initial de la nouvelle déclinaison Andry Birds Match, nouveau jeu mobile lancé au mois d'août.