Si les réseaux HSPA ( High Speed Packet Access ) représentent une importante évolution par rapport aux débits de la 3G et rapprochent les débits mobiles de ceux de lignes ADSL fixes, ils ne suffiront pas à soutenir la demande pour l'Internet mobile à court terme.

Avant la disponibilité des réseaux LTE ( Long Term Evolution ), dernière étape avant la 4G, il existe une amélioration du HSPA baptisée HSPA+ ou HSPA Evolved, qui va contribuer à augmenter significativement les débits mobiles.

Le fabricant de semiconducteurs Qualcomm est bien décidé à être présent sur ce secteur. Il vient de faire la démonstration d'un échange de données avec un débit de plus de 20 Mbps en HSPA+ sur un canal de 5 MHz en utilisant son nouveau chipset MDM8200 ( le HSPA " classique " possède un débit maximum théorique de 14 Mbps ).


Une évolution naturelle du HSPA
Si le HSPA a permis au grand public de goûter à l'Internet mobile, le HSPA+ et les normes suivantes vont permettre d'assurer l'extension de la demande tout en améliorant l'expérience utilisateur au niveau des temps de latence réduits, de l'autonomie des batteries mieux préservée et de débits plus importants.

La spécification HSPA+ Release 7 du WCDMA ( la technologique de base de nos réseaux 3G ) doit apporter des débits descendants de 28 Mbps et montants de 11 Mbps, dans un premier temps, la limite théorique maximum du débit descendant HSPA+ étant de 42 Mbps et montant de 23 Mbps, tout en conservant une rétrocompatibilité avec les normes WCDMA antérieures et en utilisant le même spectre de fréquences.

Qualcomm indique par ailleurs que son chipset MDM8200 est compatible avec la bande 2100 MHz ( utilisée pour la 3G en général ) mais aussi avec la bande 900 MHz, bande 2G sur laquelle le déploiement de la 3G est désormais autorisé ( voir notre dossier ).