Après l'installation - on notera d'ailleurs un nouvel installeur pour Windows avec plus d'options ( installation sur périphérique externe ) et un processus beaucoup plus rapide - le ton est directement donné. Dès le lancement d'Opera 11 alpha, l'utilisateur atterrit sur la page des extensions. Un peu plus d'une quinzaine sont d'ores et déjà proposées pour par exemple le téléchargement de vidéos YouTube ( sous une vidéo YouTube, une liste déroulante Download apparaît pour télécharger dans le format de son choix ), bloquer les scripts externes.
L'installation d'une extension se fait en un clic, et nul besoin de redémarrer Opera pour sa prise en compte. Un gestionnaire d'extensions permet tout aussi simplement de désactiver ou désinstaller une extension. Une gestion qui est proche de ce que l'on retrouve avec les extensions pour Google Chrome.
Opera disposait déjà de widgets, mais avec les extensions les possibilités de personnalisation et de nouvelles fonctionnalités sont devenues plus simples, tant pour les développeurs que pour une mise en œuvre par l'utilisateur final, tout se passant directement dans le navigateur lui-même.
Au-delà des extensions, Opera Software souligne pour le moteur de rendu Presto 2.6.37 des corrections de centaines de bugs, des améliorations de performances et dans le support de standards Web. Rappelons la prise en charge de WebSockets qui permet une communication bi-directionnelle entre un script sur une page Web et le serveur.
Dans les Réglages, pour les Préférences et à l'onglet Avancé, une nouvelle option concernant le Contenu permet d'activer uniquement les plugins à la demande. Par exemple, le chargement d'un contenu Flash sera bloqué, et ce chargement ( et activation du plugin ) ne s'effectuera que lorsque l'utilisateur aura cliqué sur un pictogramme en forme de triangle.
L'éditeur norvégien revendique 50 millions d'utilisateurs pour son navigateur ( version desktop ).
