Alors que la Nintendo Switch connaît un succès mondial depuis son lancement en mars 2017, avec plus de 10 millions de consoles écoulées et une prévision de 20 millions pour l'exercice 2018/2019 soit largement mieux que sa petite soeur la Wii U, l'annonce du hack de la console risque d'être un coup dur pour Nintendo, et notamment pour la vente de jeux vidéo.
Un groupe de hacker (Pluuto, Derrek et Naehrwert) vient en effet de présenter officiellement lors du Chaos Computer Club en Allemagne, une faille permettant de hacker la Switch. Et le problème semble très compliqué pour Nintendo étant donné que cette faille est matérielle et ne pourra donc pas être facilement patchée logiciellement.
Plus concrètement la faille est issue du processeur graphique Nvidia Tegra X1 intégré à la console et va donc permettre prochainement l'installation de jeux, applications et autres classiques homebrews. Plus drôle, les hackeurs remercient Nvidia pour son "aide" apportée par la documentation très détaillée de sa puce graphique, documentation disponible librement.
A noter que les hackeurs conseillent de rester, pour le moment, sur la version 3.0 du firmware de la Switch.
Aucune date n'a encore été annoncée pour la mise à disposition d'un homebrew fonctionnel mais selon les pirates cela ne saurait tarder. Et Nintendo de connaître à nouveau les affres du piratage massif, comme cela avait déjà été le cas par le passé sur ses consoles Wii et Wii U.
Picture of initial RetroArch Switch port running Snes9x 2010. Being merged into RetroArch right now, courtesy of misson2000! Using libtransistor SDK. Rough around the edges, no menu support yet, but it's a start! pic.twitter.com/kjHsX25d6j
— libretro (@libretro) 28 décembre 2017