Désormais, avec le service MusicMe, la musique c'est en illimité.
Actuellement, les différentes plateformes de téléchargement en ligne proposent en général des titres et des albums, aux prix respectifs de 0,99 euros et 9,99 euros. Jusqu'à présent aucune offre en illimitée n'avait été proposée, aucun acteur n'osant encore se jeter à l'eau. Et c'est là, que le service MusicMe, anciennement nommé All Music Box, change la donne.
Créé au mois de juillet 2004 par la société Apach Network, ce service proposait jusqu'alors, suite à une recherche au sein d'une base de données contenant 2 millions de titres, les 3 services suivants :
MusicMe ajoute un quatrième service à son panel. En contrepartie d'un abonnement mensuel de 9,95 euros, l'utilisateur pourra écouter en streaming et de façon illimitée les 300.000 titres actuels du catalogue. Un chiffre qui devrait atteindre le million d'ici fin juin.
3 grands noms de l'industrie musicale ont d'ores et déjà signé pour être présent dans ce catalogue : Sony BMG, Universal Music et Warner Music. Des négociations sont en cours pour la participation d'EMI.
Mais le plus intéressant arrivera au mois de mars prochain. MusicMe lancera en effet le téléchargement illimité de musiques pour 14,95 euros par mois. Néanmoins, mettons tout de suite les choses au clair. Il ne sera pas question de graver celles-ci.
Elles seront uniquement lisibles sur un baladeur numérique. Les morceaux ne seront d'ailleurs plus lisibles en cas de fin d'abonnement, même s'ils sont toujours présents dans le baladeur ( les DRM, vous connaissez ' ). Une mise à jour régulière sera donc nécessaire pour prolonger la possibilité d'écoute des morceaux.
De leur côté, Napster, Real et Yahoo! sont toujours hésitants pour proposer de telles offres en France, comme le souligne Bob Roback, directeur de Yahoo! Music : " En Europe, nous préférons nous concentrer sur le développement de nos offres gratuites, comme la radio ou les clips vidéo. C'est très difficile d'acquérir de nouveaux abonnés pour ce genre de service, en particulier lorsque les personnes que vous cherchez à séduire se procurent de la musique gratuitement. "
Free Mini, co-fondateur et directeur de MusicMe, semble plus optimiste : " C'est un modèle de consommation entièrement différent, avec la possibilité d'enlever toute notion de possession à la musique: un peu comme la radio, sauf que dans notre cas, il n'y a pas de modérateur qui choisit la musique à la place de l'internaute. "
Concernant son modèle économique, il ajoute ceci : " Notre philosophie est de laisser l'utilisateur choisir son partenaire pour l'achat. Mais nous n'avons pas de commissions sur la conclusion des ventes chez eux. Dans ce contexte, notre modèle ressemble plus à celui d'un Kelkoo, avec un lien profond vers le produit et le logo de notre partenaire. " ( ndlr : revenus = publicités + liens payants vers les partenaires )
Le service MusicMe devrait être lancé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni au cours de la seconde moitié 2006, et en Allemagne l'an prochain. Reste maintenant à attendre la réponse des autres plateformes de téléchargement concurrentes, qui seront probablement obligées de riposter face à une telle offre.
Actuellement, les différentes plateformes de téléchargement en ligne proposent en général des titres et des albums, aux prix respectifs de 0,99 euros et 9,99 euros. Jusqu'à présent aucune offre en illimitée n'avait été proposée, aucun acteur n'osant encore se jeter à l'eau. Et c'est là, que le service MusicMe, anciennement nommé All Music Box, change la donne.
Créé au mois de juillet 2004 par la société Apach Network, ce service proposait jusqu'alors, suite à une recherche au sein d'une base de données contenant 2 millions de titres, les 3 services suivants :
- L'écoute gratuite d'extraits musicaux
- L'achat de titres, via les plateformes partenaires
- L'achat de la sonnerie mobile correspondante au morceau
MusicMe ajoute un quatrième service à son panel. En contrepartie d'un abonnement mensuel de 9,95 euros, l'utilisateur pourra écouter en streaming et de façon illimitée les 300.000 titres actuels du catalogue. Un chiffre qui devrait atteindre le million d'ici fin juin.
3 grands noms de l'industrie musicale ont d'ores et déjà signé pour être présent dans ce catalogue : Sony BMG, Universal Music et Warner Music. Des négociations sont en cours pour la participation d'EMI.
Elles seront uniquement lisibles sur un baladeur numérique. Les morceaux ne seront d'ailleurs plus lisibles en cas de fin d'abonnement, même s'ils sont toujours présents dans le baladeur ( les DRM, vous connaissez ' ). Une mise à jour régulière sera donc nécessaire pour prolonger la possibilité d'écoute des morceaux.
De leur côté, Napster, Real et Yahoo! sont toujours hésitants pour proposer de telles offres en France, comme le souligne Bob Roback, directeur de Yahoo! Music : " En Europe, nous préférons nous concentrer sur le développement de nos offres gratuites, comme la radio ou les clips vidéo. C'est très difficile d'acquérir de nouveaux abonnés pour ce genre de service, en particulier lorsque les personnes que vous cherchez à séduire se procurent de la musique gratuitement. "
Free Mini, co-fondateur et directeur de MusicMe, semble plus optimiste : " C'est un modèle de consommation entièrement différent, avec la possibilité d'enlever toute notion de possession à la musique: un peu comme la radio, sauf que dans notre cas, il n'y a pas de modérateur qui choisit la musique à la place de l'internaute. "
Concernant son modèle économique, il ajoute ceci : " Notre philosophie est de laisser l'utilisateur choisir son partenaire pour l'achat. Mais nous n'avons pas de commissions sur la conclusion des ventes chez eux. Dans ce contexte, notre modèle ressemble plus à celui d'un Kelkoo, avec un lien profond vers le produit et le logo de notre partenaire. " ( ndlr : revenus = publicités + liens payants vers les partenaires )
Le service MusicMe devrait être lancé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni au cours de la seconde moitié 2006, et en Allemagne l'an prochain. Reste maintenant à attendre la réponse des autres plateformes de téléchargement concurrentes, qui seront probablement obligées de riposter face à une telle offre.
Source :
ZDNet