Selon les rumeurs qui courent sur quelques Google Groups, le changement de cap interviendrait suite à la requête de nombreux développeurs ayant mis en évidence que beaucoup d'utilisateurs dépassaient la limite des 4GB de mémoire imposée par les systèmes 32 bits lors de l'usage simultané d'un grand nombre d'onglets ( on parle d'une centaine, voire de milliers de pages simultanées)
Dans un premier temps, Benjamin Smedberg a fait savoir que Firefox n'était pas programmé pour répondre à ce type de cas, mais relativisé en annonçant que les modifications nécessaires ne seraient pas un réel fardeau en terme de développement.
Sont concernées les versions nightly de Firefox , et chaque utilisateur souhaitant continuer à bénéficier de la version 64 bits devra le faire savoir et effectuer lui même l'installation des prochaines éditions.
En effet, le programme de migration n'a pas changé, et les prochaines mises à jour des version 64bits existantes proposeront une migration vers des versions 32 bits. Libre à chaque utilisateur ensuite d'aller consulter le site officiel de Firefox pour télécharger la version 64 bits en cours.
Pour autant, les prochaines versions 64bits seront considérées comme des éditions tierces et la compatibilité avec les plug-ins et modules complémentaires ne sera pas assurée. Plus qu'un retour sur sa décision, c'est un compromis qui est proposé, permettant à chacun de continuer à exploiter Firefox dans sa version 64 bits en complément d'une version standard.
L'objectif inavoué de Mozilla est certainement tout autre : prévenir les migrations des utilisateurs vers d'autres navigateurs Internet Explorer ou Opéra.