Alors que le nouveau jeu l'Amerzone, le Testament de l'Explorateur, annoncé comme un remake du jeu original créé en 1999 doit sortir ce 24 avril prochain, Microid Studio Paris pourrait tout simplement disparaitre.
Microids touché par la crise du secteur
Des rumeurs de suppressions d'emplois chez Microids s'inscrivent dans un contexte global de crise pour le secteur du jeu vidéo. Depuis plusieurs mois, les annonces de licenciements se multiplient chez de nombreux acteurs majeurs et plus modestes de l'industrie, reflétant des difficultés économiques ou des restructurations profondes.
Le studio parisien menacé ?
Les informations qui circulent visent spécifiquement le studio de développement de Microids situé à Paris. Cette antenne parisienne serait au cœur d'un plan qui pourrait aboutir à une réduction drastique, voire une disparition totale, de ses effectifs. Cette nouvelle suscite l'inquiétude pour les salariés concernés.
Le studio avait été créé en octobre 2021 et, sous la direction d'Antoine Villette, il devait "se consacrer à de nouveaux projets d'envergure qui verront le jour dans les prochaines années". Finalement, l'avenir du studio est plus qu'incertain au delà de la sortie du remake de l'Amerzone en fin de mois.
La totalité des effectifs concernée ?
Le point le plus alarmant de ces rapports est l'échelle potentielle des licenciements. Il est évoqué que la "totalité" ou l'"intégralité" des employés du studio parisien pourrait être visée. Il convient toutefois de rester prudent, car rien n'a encore été officiellement confirmée par l'entreprise.
Plus globalement, Microids a entammé une phase de transformation, avec un nouveau PDG, Michael Sportouch qui a remplacé Stéphane Longeard, mis sur la touche après 25 années de service. La situation au sein de la société est en réalité préoccupante depuis plusieurs mois, entre méthodes de management détestables, crunch, et une mauvaise gestion apparente, Microids s'est également mis à dos nombre de joueurs avec une communication en roue libre.
Cette situation, si elle se vérifie, marquerait un nouveau coup dur pour l'emploi dans le secteur du jeu vidéo en France. Elle souligne les difficultés actuelles auxquelles même des acteurs historiques comme Microids peuvent être confrontés dans un marché en pleine mutation.
