Manque à gagner
En effet, la MPAA (Motion Picture Association of America), une association interprofessionnelle qui œuvre pour la défense des droits et des intérêts des studios et éditeurs de l’industrie cinématographique américaine, affirme que le piratage fait perdre aux studios de Hollywood pas moins de 6,1 milliards de dollars. Les consultants de la MPAA répartissent ces pertes ainsi : 2,4 milliards à cause de la contrefaçon, 2,3 milliards à cause du téléchargement depuis Internet et le partage de fichiers par P2P, et 1,4 milliard à cause de la copie et la distribution illégale. Pour certains, ces chiffres suffisent à expliquer la hargne avec laquelle la MPAA traque les pirates et les expose au glaive de la justice.
Rien à déclarer '
Dès lors, personne ne s’étonne de voir les « officiers » de la MPAA recourir à des médias des plus originaux – farfelus diront les mauvaises langues – afin de mettre la main sur les contrevenants. La dernière méthode utilisée : le flair infaillible des chiens.
Explications : en Grande-Bretagne, pendant huit mois, 2 labradors (ces amis à nous qui soutiennent au quotidien les aveugles et déficients visuels) ont été entraînés à détecter des DVD pirates. Et pour le « stage de fin d’études », Lucy et Flo ont assisté les douaniers à l’aéroport de Stansted. Travaillant en coordination avec les officiers de douane et des membres de la FACT (Federation Against Copyright Theft) – à ne pas confondre avec la Foundation for Art and Creative Technologie, une institution qui milite pour la promotion d’œuvres esthétiques – les 2 labradors avaient passé l’épreuve haut la main.
Désormais, c’est la MPAA qui va prendre en charge la « carrière » de Flo et Lucy. A commencer par une tournée promotionnelle campagne mondiale de communication. En effet, les 2 labradors seront l’attraction principale de cette campagne et ils visiteront les Etats-Unis, le Mexique, Hong-Kong, Singapour, Dubaï… Bien sûr, on se demande toujours comment ils font pour différencier les copies pirates des originaux en se basant sur leur seule précision olfactive. Les pirates possèderaient-ils une "signature odorante" différente '