Curiosité de ses élections législatives de 2012 en France, le Parti pirate n'a pas complètement réussi son pari. Auteur d'une campagne à 0 euro, ce mouvement né sur Internet n'a pas obtenu plus de 1 %. Un cap qui lui aurait permis d'obtenir un financement public.
Le Parti pirate a présenté 101 candidats dont près d'un quart ont obtenu plus de 1 % des votes exprimés. " Nous n'atteignons pas les 50 qui nous auraient ouvert la voix du financement public des partis politiques ", annonce le Parti pirate français avant de lancer : " Partie remise ! "
Le Parti pirate a tout de même gagné en visibilité en France. Il a fait campagne avec pour principaux thèmes : la légalisation du partage, la lutte contre le fichage abusif, l'indépendance de la justice, la transparence de la vie politique et l'ouverture des données publiques.
Lors d'un chat avec les lecteurs de 20minutes.fr, le co-président du Parti pirate, Maxime Rouquet, a expliqué que la participation aux Législatives 2012 avait pour but de faire parler des idées de la jeune formation politique.
Il a notamment déclaré vouloir " l'abolition des dispositifs qui participent de la guerre contre le partage " et " légaliser le partage hors but lucratif entre citoyens ". " La Hadopi elle-même a reconnu que ceux qui partagent le plus sont aussi ceux qui dépensent le plus pour la culture ". Pour autant, le Parti pirate est l'avocat du développement de l'offre légale.