Lors d'une sortie extravéhiculaire d'une durée d'un peu plus de 7h30 jeudi après-midi, les cosmonautes russes Fiodor Iourtchikhine et Sergueï Riazanski ont lancé à la main depuis la Station spatial internationale - sur une échelle à l'extérieur du sas - cinq nanosatellites.
Parmi ces nanosatellites déployés manuellement, l'un d'eux pesant 5 kg a été développé avec l'aide d'une imprimante 3D. Pendant six mois et avant sa destruction dans les couches denses de l'atmosphère, il permettra de tester les effets de l'environnement de l'orbite terrestre basse sur la composition de matériaux imprimés en 3D, et en l'occurrence son enveloppe extérieure.
Le but avec la modélisation dynamique et l'impression 3D est de permettre de réduire le poids des satellites et le temps de développement. Le nanosatellite Tomsk-TPU-120 avait été imprimé en 3D par l'université polytechnique de Tomsk et embarqué dans un vaisseau cargo Progress MS-02 ayant rejoint l'ISS en avril 2016.
Depuis, l'agence spatiale russe Roscosmos a donné son aval pour des expériences impliquant la création de satellites à bord de l'ISS avec l'aide d'une imprimante 3D, et pour les placer sur orbite.