Dans sa communication de griefs, l'organe exécutif de l'UE accuse tout d'abord Intel d'avoir accordé des rabais importants à un distributeur européen à la condition qu'il ne vende uniquement que des PC à base d'Intel. Deuxième accusation, Intel a payé un fabricant OEM afin qu'il retarde le lancement d'une gamme de produits intégrant une puce AMD. Enfin, troisième accusation, celle d'avoir accordé pendant une longue période des rabais à ce même fabricant OEM afin qu'il équipe tous ses ordinateurs portables avec des microprocesseurs Intel.
Ces accusations viennent s'ajouter à celles déjà formulées en juillet 2007, et tendent à caractériser l'abus de position dominante d'Intel sur le marché européen avec pour conséquence l'exclusion d'AMD, ou du moins la limitation de son accès à ce marché.