La Hadopi a ainsi mené une étude entre décembre 2016 et janvier 2017 sur un groupe de 62 sites proposant l'accès à des contenus piratés, qu'il s'agisse de contenus en téléchargement direct, de P2P ou de streaming.

Selon la Hadopi, 79% des sites surveillés présentaient des risques pour la sécurité informatique du visiteur. Entre téléchargement de code malveillant (drive-by download), incitations à installer des logiciels potentiellement indésirables et fichier vérolés, ces sites sont pointés du doigt comme étant particulièrement à risque. La plupart des malwares repérés profitaient du téléchargement d'une mise à jour du lecteur média Flash ou Java.

Toujours selon la Commission, 71% des sites surveillés proposaient également des messages jugés trompeurs comme des souscriptions cachés à des abonnements, la vente de smartphones à 1 euro, fausse alerte antivirus... De plus, 95% des sites épiés diffusaient de la publicité intrusive.