Le député Xavier Bertrand a ainsi regretté dans un entretien sur Europe 1 le manque de réaction des grands groupes du Web dans la modération et le blocage des contenus faisant l'apologie du terrorisme.
Il n'hésite ainsi pas à évoquer "l'imam Google" alors que "pour un certain nombre de jeunes aujourd'hui, avant même d'aller dans les mosquées, c'est sur Internet qu'ils trouvent le moyen de se radicaliser".
Et de fustiger les sociétés du Web toutes puissantes et s'adonnant à l'évasion fiscale : "Il est temps que ces multinationales, Twitter, Facebook, parce qu'il n'y a pas que Google, présentes sur notre territoire, archi-milliardaires, qui ne paient pas d'impôts, qu'ils se sentent aussi mobilisés", a-t-il affirmé.
Il s'étonne ainsi que ce soit l'action des Anonymous qui ait conduit à la fermeture d'un certain nombre de comptes Twitter censés être utilisés par des jihadistes et suggère que la Hadopi soit chargée d'une mission de lutte contre "tous ceux qui se servent de Google, des réseaux sociaux, pour véhiculer le terrorisme".