Les autorités ont mis à terre un grand nombre de plateformes de piratage ces derniers mois. Entre KickassTorrents, Torrentz.eu ou T411, on ne compte ainsi plus les communautés de pirates mises hors circuit... Mais chaque fermeture ne fait que déplacer le problème et les pirates n'ont finalement pas grande difficulté à retrouver un site ou d'autres moyens de continuer de participer au piratage d'oeuvres protégées.

pirate

Et désormais, c'est Google Drive qui est pointé du doigt. Rien que le mois dernier, plus de 5000 demandes de suppression de contenu ont visé le service de stockage de Google. Et l'on y trouve de tout : contenu directement stocké sur les serveurs de Google, liens de téléchargement, lien YouTube vers des vidéos non répertoriées...

L'accès à ces Google Drive est partagé via des forums, des groupes sur les réseaux sociaux ou des messageries... Ce qui complique les choses pour les ayants droit et autorités qui n'ont pas une vue directe sur les contenus comme le proposent les sites traditionnels.

Autre moyen détourné de partager du contenu illégal, l'utilisation du service My Maps qui ne semble pas disposer de système de vérification des contenus et de protection...

Rappelons que la création d'un simple compte Google permet d'accéder à 15 Go d'espace de stockage gratuitement. Cette nouvelle prise de conscience n'est finalement qu'une partie de l'iceberg puisque la pratique a toujours eu lieu, qu'il s'agisse d'exploiter des espaces de stockage comme Dropbox, Mega, Uplea ou autres espaces ou même d'organiser le détournement de serveurs d'universités américaines à travers les "Boards" très populaires il y a quelques années de cela... Finalement, Google n'a fait que faciliter un peu plus les choses.