Rompant avec la discrétion habituelle dans ce genre d'affaire, Google avait révélé ces actes d'attaques informatiques en début d'année, sous-entendant l'implication de Pékin. Dès lors un alibi pour Google afin de justifier un éventuel désengagement du marché chinois de l'Internet caractérisé par des mesures de censure d'État. Des négociations sont en cours mais pour l'heure, du filtrage opère toujours sur le moteur google.cn.
Mi-décembre 2009, ces cyberattaques avaient pour principal objectif le vol de code source d'applications, sans compter des tentatives d'accès à des comptes Gmail de militants des droits de l'Homme en Chine. Avec le concours d'agences de renseignement US, Google mène des investigations.
Si l'on en croît les révélation du New York Times, l'étau se resserre autour du gouvernement de l'Empire du Milieu. Ces fameuses cyberattaques auraient en réalité commencé dès avril 2009 avec pour origine des ordinateurs situés dans deux écoles chinoises dont une intimement liée à l'armée chinoise : l'université Jiaotong réputée pour son cursus informatique et l'école de Lanxiang soutenue par l'armée.
La Chine, qui a souligné être fréquemment la cible de cyberattaques, avait nié fin janvier toute implication.