Dans le cadre de la publication des résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit à fin mars 2023, l'Arcep indique que le nombre d'abonnements à très haut débit a augmenté de 765 000 au cours du premier trimestre de l'année.
C'est ainsi un total de 22,3 millions, soit 70 % du nombre total d'abonnements Internet en France. En rappelant que le très haut débit est défini comme un accès à Internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30 Mbit/s, indépendamment de la technologie supportée.
La croissance incombe entièrement à la progression des abonnements en fibre optique. Ces derniers sont majoritaires en France depuis le deuxième trimestre 2022 sur l'ensemble des abonnements à haut et très haut débit sur réseaux fixes (plus de 32 millions).
Le rythme des déploiements FTTH diminue
À la fin du premier trimestre 2023, le nombre d'abonnements en fibre optique (FTTH ; fibre optique de bout en bout) atteint 19 millions. C'est ainsi presque 60 % du nombre total d'abonnements Internet, avec une progression de 895 000 abonnements sur les trois premiers mois de l'année.
Ce sont 35,3 millions de locaux qui sont raccordables au FTTH, ce qui représente un peu plus de 80 % des locaux du territoire national. Toutefois, le gendarme des télécoms continue d'alerter sur un rythme de déploiement qui marque le pas.
Si la progression des abonnements à la fibre se maintient à un niveau élevé, le rythme global des déploiements FTTH diminue. Le ralentissement touche essentiellement les zones très denses et les zones moins denses d'initiative privée.
Les adieux au cuivre s'accélèrent
Le nombre d'abonnements à haut débit poursuit mécaniquement sa baisse, et ce, à un rythme soutenu. Au premier trimestre, c'est une baisse de 665 000 abonnements à haut débit, pour un total de 9,8 millions (94 % à technologie DSL).
La fermeture commerciale du réseau cuivre par Orange est prévue pour fin janvier 2026. Aucun opérateur ne sera alors en mesure de proposer à des clients une offre avec technologie DSL. À l'horizon 2030, le réseau cuivre n'existera plus.