Au milieu du mois de mai, une puissante tempête solaire en cours s'est orienté vers la Terre et les vents de particules très énergétiques ont mis à l'épreuve son bouclier magnétique, occasionnant des aurores boréales visibles jusque dans le ciel de France et perturbant les systèmes électroniques.
Depuis, le foyer de la tempête solaire s'était détourné de la Terre, projetant son flux dans l'espace. Mais, 20 jours plus tard, il revient peu à peu dans l'axe de notre planète, ce qui devrait donner lieu à de nouveaux phénomènes visibles dans le ciel français ces prochains jours.
La tache solaire de nouveau dans l'axe de la Terre
En effet, la tache solaire à l'origine des aurores boréales de mi-mai est de nouveau visible. Plus petite que précédemment, elle n'en reste pas moins très active et devrait orienter son flux vers la Terre entre le 3 juin et le 7 juin.
La tache solaire de son nouveau nom "3697" est de nouveau visible.
— COMEA (@COMEA_sw) May 29, 2024
Sa taille a bien diminué ces 2 dernières semaines mais sa configuration magnétique reste complexe.
D'autres flash en rayons X sont attendues dans les prochains jours, et des éjections sont toujours probables. https://t.co/yuqi8gRhak
C'est donc durant cette période qu'il sera peut-être possible d'observer de nouvelles aurores boréales...sous réserve que la météo terrienne soit favorable. L'Hexagone est actuellment soumis à un régime frais coincé entre deux masses d'air chaud, occasionnant un temps maussade qui dure depuis des semaines.
Gare aux perturbations électroniques
La tache solaire AR3664 du mois de mai a été renommée en 3697 et constitue toujours une tempête dite de classe X, c'est à dire parmi les plus puissantes, émettant des flash de rayons X et potentiellement des éjections de plasma.
Outre les aurores boréales, l'exposition de la Terre aux rayonnements de la tache solaire pourrait perturber les communications et les équipements électroniques. Les signaux radio peuvent être ainsi étouffés ou annulés par les phénomènes ionisants en haute atmosphère.
Durant la tempête de mi-mai, le réseau de satellites de communications Starlink avait été affecté par une baisse de ses performances au plus fort de l'événement sans connaître d'interruption complète.