Toutefois, le service vient de modifier ses conditions d'utilisation, mettant en avant des points de confidentialité critiques. À compter du 15 juillet, la société se réservera le droit d'accéder, dupliquer, voire même distribuer les données de ses clients :
« Nous avons parfois besoin de votre permission pour l'utilisation de vos travaux ( par exemple, l'hébergement ou le partage de vos fichiers ). En nous soumettant vos travaux, vous nous accordez l'accès ( et à ceux avec qui nous travaillons pour fournir les services ) dans le monde entier, non exclusif, libre de royalties, les droits de licence, d'utiliser, copier, distribuer, préparer des travaux dérivés ( comme des traductions ou des conversions de formats ) d'exécuter ou afficher publiquement ces travaux dans la mesure raisonnable et nécessaire pour le service ».
Face à la grogne des nombreux utilisateurs et la vague de désinscriptions qui a suivi cette nouvelle direction, la société a tenté de clarifier la situation en annonçant que cette licence est nécessaire pour faire fonctionner le service. Cette mise en œuvre semble être appliquée afin de permettre à Dropbox de lutter contre les fichiers contrefaits, se prémunir contre les éventuels procès des détenteurs de droits, en se retournant directement contre l'utilisateur.
Pour rappel, Dropbox a été sujet à une plainte il y a quelques semaines, au sujet des clés de chiffrement et de déchiffrement des fichiers, uniquement stockées sur ses serveurs. La société a souligné qu'il reste possible de crypter ses données à l'aide d'un logiciel tel que TrueCrypt. Pour les sceptiques, vous pouvez vous tourner vers des solutions de stockage en ligne open source telles que Sparkleshare ou Syncany.