Au passage, les employés concernés devaient signer un nouveau contrat qui les engageait à travailler plus ( 39 heures par semaine au lieu de 35 ) pour un salaire revu à la baisse ( - 9 % ). C'était, selon l'opérateur, la seule manière d'assurer la conservation de ces emplois jusqu'en 2011. Les syndicats n'avaient bien évidemment pas tardé à réagir et engagé un mouvement de grève qui ne semblait plus devoir se terminer et qui porte à présent ses premiers fruits.
Les négociations ont avancé depuis
Le mouvement de grève devrait théoriquement être stoppé dans la journée. En effet, Deutsche Telekom et Verdi, principal syndicat du groupe, ont enfin trouvé un terrain d'entente. L'opérateur propose un dispositif de primes et garantit les emplois jusqu'en 2012. En contrepartie, les salariés acceptent un salaire diminué de 6,5 % et de travailler 38 heures. Cela permettra à Deutsche Telekom de réaliser les économies 500 à 900 millions d'euros en 2010 ( il espère en économiser 550 millions ).
Bien qu'ils soient toujours perdants dans l'histoire, les employés vont à nouveau pouvoir dormir sur leurs deux oreilles... jusqu'en 2012 du moins.