La semaine dernière, des représentants de Facebook, Google, Microsoft et Twitter ont participé à une réunion en Italie consacrée à la lutte contre le terrorisme sur Internet. Elle a eu lieu en présence des ministres de l'Intérieur du G7, du commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, du commissaire chargé de l'union de la sécurité et du secrétaire général d'Interpol.
Les participants ont convenu de la nécessité d'augmenter leurs efforts communs, notamment pour le partage et l'amélioration d'outils automatisés permettant la détection rapide et le retrait de contenus terroristes, et pour empêcher leur plus ample diffusion.
Session of the #G7InteriorMinisters on the threat of terrorist use of the Internet, with the participation of tech companies. #G7 pic.twitter.com/mc17mEDhMs
— G7 Italy 2017 (@g7) 20 octobre 2017
Dans un communiqué, le ministère français de l'Intérieur parle d'un " dialogue approfondi avec les géants de l'Internet sur les enjeux de l'emploi d'Internet à des fins terroristes. "
" Les terroristes ont recours à Internet pour recruter, communiquer, diffuser de la propagande, revendiquer des attaques. Il est donc essentiel que les entreprises de l'Internet renforcent leur action contre ces usages illicites de l'Internet. "
Un accord prévoit le retrait des contenus terroristes en ligne dans un délai d'une heure à deux heures après leur publication. Grâce à des méthodes de référencement de tels contenus, des outils techniques devront être en capacité d'opérer un retrait instantané et automatique des contenus terroristes lors de leur publication.