L'un des problèmes à l'adoption des véhicules électriques reste le prix d'acquisition encore élevé. A moins de réduire fortement les prétentions au niveau des caractéristiques techniques (notamment au niveau de l'autonomie) et malgré les aides d'Etat permettant de réduire le tarif jusqu'à 5000 euros, acheter une voiture électrique reste plus coûteux qu'un véhicule thermique de catégorie similaire.

Maintenant que le marché se structure et que les volumes augmentent, la quête d'un véhicule proposé à 25 000 euros (hors subventions) se précise et plusieurs constructeurs s'y préparent.

Il y a bien sûr la possibilité d'une Tesla Model 2 (dénomination à confirmer) qui complètera la gamme des véhicules électriques chez le constructeur américain. Son dirigeant Elon Musk a évoqué le projet à plusieurs reprises a fait quelques commentaires assez cryptiques mais semblant indiquer que quelque chose se prépare.

Il constituerait en tous les cas la suite logique de la stratégie de Tesla pour réussir à produire des dizaines de millions de véhicules électriques d'ici la fin de la décennie.

Une Citroën ëC3 pour occuper le terrain

En Europe, le constructeur Volkswagen s'y prépare également et a présenté au printemps un concept ID.2all qui pose les bases d'un véhicule électrique VW ID.2 de série de moins de 25 000 euros d'ici 2026.

Renault devrait également tenter sa chance sur ce segment avec l'atout de son héritage grâce à la future Renault 5 électrique, attendue en 2024, et dont il reste à voir jusqu'où pourra descendre son prix.

Citroen Oli 3.

Citroën Oli : le concept électrique étonnant

Il vient d'être rejoint par Citroën (groupe Stellantis) qui vient d'annoncer sa volonté de lancer une Citröen ëC3 à 25 000 euros...dès 2024 ! Le véhicule sera officialisé en octobre prochain et la marque réserve donc les détails pour cette annonce.

Elle souligne tout de même que la voiture sera produite en Europe, en Slovaquie, ce qui devrait lui permettre de profiter des nouvelles dispositions en cours en matière de bonus écologique, et qu'elle sera bien conçue dès l'origine avec une motorisation électrique et pas comme une adaptation d'un véhicule thermique, tout en conservant des dimensions proches de celles de la C3.

Produite en Europe

L'autonomie, élément sensible des véhicules électriques, est également abordée avec la promesse d'atteindre 300 kilomètres. Le Citroën ëC3 ne misera pas forcément sur un immense choix d'options et de technologies nouvelles, la marque préférent se concentrer sur la cohérence de la gamme et son côté pratique, tout en soignant son identité visuelle.

En se positionnant sur un lancement dès 2024, Citroën espère ainsi profiter d'un effet de première arrivée sur le segment pour séduire le public avant que la concurrence ne s'organise.

Les attentes pour un véhicule électrique autour de 20 000 euros sont fortes et peut-être de nature à accélérer franchement la transition vers l'électrique et Citroën pense avoir une vraie carte à jouer avant l'envahissement du segment.

Source : Le Figaro