Pour l'ordinateur portable Chromebook avec ChromeOS, Google annonce du changement concernant sa politique en matière de mises à jour automatiques. Toutes les plateformes Chromebook vont bénéficier de mises à jour régulières pendant une période de 10 ans.
La mesure prendra effet en 2024 et s'appliquera pour tous les Chromebooks commercialisés à partir de 2021. Pour les Chromebooks d'avant 2021, les utilisateurs et les administrateurs auront la possibilité de prolonger les mises à jour automatiques jusqu'à 10 ans, à compter de la date de sortie de la plateforme.
Avec des Chromebooks d'avant 2021 éligibles à la prolongation des mises à jour ChromeOS, Google souligne toutefois que des fonctionnalités et services pourraient ne pas être pris en charge.
Aussi pour un Chromebook plus durable
Souvent critiqué, le règlement pour les mises à jour automatiques du Chromebook avait déjà connu une évolution notable, en passant de 5 ans à 8 ans. Avec 10 ans, Google enfonce le clou.
En marge de cette annonce, Google indique que de nouvelles fonctionnalités pour favoriser l'économie d'énergie seront déployées au cours des prochains mois sur la majorité des plateformes compatibles.
Il est par exemple question d'un nouvel économiseur de batterie afin de réduire ou désactiver les processus particulièrement gourmands en ressources. La charge adaptative fera en outre son apparition dans le but de préserver l'intégrité de la batterie.
Séparer ChromeOS et Google Chrome
Dans l'optique d'une architecture plus modulaire, Google planche sur un projet LaCrOS (Linux And ChRome OS) et pour découpler Chrome de ChromeOS. En sachant que le navigateur Chrome est l'application la plus importante pour un Chromebook.
En faisant du navigateur une application indépendante, l'initiative aura une incidence sur la diffusion des mises à jour. Il n'est pas clair à ce stade si le projet LaCrOS a un lien avec les 10 ans de mises à jour automatiques.
D'après les chiffres de StatCounter, la part de marché mondiale de ChromeOS est de l'ordre de 3,3 % sur ordinateur et peut dépasser 4 %. Pour le cas de la France, elle chute à moins de 0,8 % et repasse un peu au-dessus en période scolaire.