Le satellite CHEOPS de l'Agence spatiale européenne (ESA) a été lancé en décembre dernier à bord d'un lanceur Soyouz depuis le Centre spatial guyanais à Kourou. Après une phase de tests de plus deux mois et demi, il est considéré comme opérationnel.
Airbus a fait cette annonce fin mars après avoir reçu confirmation de l'ESA du succès des opérations menées pour la mise en service en orbite. " Airbus a conduit les opérations de vérification des performance du satellite (plateforme et instrument), du segment sol et du paquet scientifique. "
Good news from the #Cheops mission, which successfully completed its in-orbit commissioning. The mission is now transitioning towards the routine #science operations phase, which is expected to start soon. Stay tuned! https://t.co/ebegWezEsM
— ESA_CHEOPS (@ESA_CHEOPS) March 26, 2020
Les données et les commandes sont recueillies par une station de l'INTA (Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial) près de Madrid en Espagne. Le centre scientifique de la mission est situé à l'université de Genève.
Avec son photomètre à haute précision, CHEOPS - CHaracterising ExOPlanets Satellite - va observer des exoplanètes déjà identifiées et va permettre par l'étude des transits de calculer de manière précise leur taille.
Grâce à d'autres mesures, il sera possible de déterminer la densité de planètes situées hors de notre système solaire. Cette première étape de caractérisation d'exoplanètes connues se concentrera sur des planètes avec une taille comprise entre celle de la Terre et de Neptune.
" La densité d'une planète permet d'identifier sa composition et sa structure, et d'indiquer si elle est plutôt tellurique ou gazeuse, voire si elle abrite des océans de grande taille ", explique l'ESA.
Sur orbite héliosynchrone à près de 700 km d'altitude, la mission de CHEOPS est d'une durée d'au moins trois ans et demi.