L'étude a été menée auprès d'un échantillon de 100 000 utilisateurs dans un pays non divulgué qui a mis en place un système de blocage des sites pirates. Les chercheurs (collaboration entre la Catolica-Lisbon School of Business and Economics au Portugal et l'université Carnegie Mellonont aux USA) ont analysé le trafic de téléchargement en téléchargement et en émission de sites comme BitTorrent, les dépenses payées pour les services de vidéo à la demande (VoD), le temps global d'écoute de la télévision et l'utilisation quotidienne des sites de streaming illégaux.

Les résultats ont montré que, bien que le blocage des sites pirates ait entraîné une diminution significative de l'utilisation des sites de téléchargement illégaux, les alternatives légales n'ont pas été largement adoptées. Les chercheurs ont constaté une augmentation marginale du nombre de téléspectateurs sur les services payants de VoD et de télévision, mais cette augmentation n'a pas été suffisante pour remplacer celle perdue sur les sites pirates.

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Selon les auteurs de l'étude, la disponibilité limitée des alternatives légales de streaming serait la raison principale pour laquelle les utilisateurs n'ont pas adopté ces alternatives. Ils ont recommandé que les fournisseurs de contenus travaillent à améliorer la disponibilité et l'accessibilité des alternatives légales de streaming pour encourager les utilisateurs à adopter ces services, et de préférence à un tarif abordable.

En conclusion, bien que le blocage des sites pirates puisse réduire le trafic internet généré par les utilisateurs de sites de téléchargement illégaux, les alternatives légales ne sont pas encore suffisamment développées pour les remplacer. Les chercheurs ont souligné la nécessité pour les fournisseurs de contenus de travailler à améliorer la disponibilité et l'accessibilité des alternatives légales pour encourager les utilisateurs à les adopter.